Standard & Poor's dégrade la note de l'Italie à un cran de la catégorie spéculative

L'agence d'évaluation financière s'inquiète de la faiblesse de la croissance et de l'augmentation de l'endettement du pays. Elle a abaissé sa note à "BBB-".
L'agence américaine estime que la dette publique italienne devrait atteindre 2.256 milliards d'euros à la fin 2017, ce qui traduit une augmentation de 80 milliards par rapport à sa dernière estimation de juin.

Après le Japon, c'est au tour de l'Italie de voir sa note dégradée par Standard & Poor's. L'agence d'évaluation financière a abaissé vendredi 5 décembre d'un cran la note du pays européen, pour la ramener à "BBB-". Cette note est la plus faible de la catégorie "investissement", réservée aux emprunteurs considérés comme fiables. Mais l'Italie ne risque pas de tomber en catégorie spéculative à court ou moyen terme dans la mesure où la perspective de sa note reste "stable".

"Faiblesse récurrente des performances du PIB"

L'agence d'évaluation financière s'inquiète de la faiblesse de la croissance et de l'augmentation de l'endettement du pays. La dégradation de la note italienne "reflète la faiblesse récurrente des performances du produit intérieur brut (du pays), tant en termes réels que nominaux (...) qui sapent sa capacité à faire face à sa dette publique", a souligné S&P dans un communiqué.

L'agence américaine estime que la dette publique italienne devrait atteindre 2.256 milliards d'euros à la fin 2017, ce qui traduit une augmentation de 80 milliards par rapport à sa dernière estimation de juin. Pour S&P, une telle augmentation du montant de la dette nationale, "conjuguée à une croissance régulièrement faible et une compétitivité érodée", ne permettait plus de maintenir la note "BBB" du pays.

L'Italie pourrait devenir un emprunteur à risque

Même si ce n'est pas pour l'heure l'hypothèse la plus plausible, S&P n'exclut pas de reléguer la troisième économie de la zone euro parmi les emprunteurs à risque, si le gouvernement de Rome devait échouer à faire passer des mesures de réforme.

Notamment celles destinées à débloquer les marchés du travail, des services et des marchandises.

Commentaires 23
à écrit le 08/12/2014 à 8:27
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La France c'est pour bientôt!!!

à écrit le 07/12/2014 à 9:51
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Les terrasses des cafés et les restaurants refusent du monde, à Rome donc la dolce vita continue standard et cie rien à cirer...

le 07/12/2014 à 16:21
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Tu veux que je te dise d'ou proviennent les revenus de beaucoup de ces clients de restaus et cafés?

le 07/12/2014 à 17:19
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T'as des informations n'hésite pas exprime toi mon pote!

à écrit le 07/12/2014 à 4:55
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Les banques créent des dettes publiques dans tous les pays du monde,et font ensuite monter les taux d'interets pour les presser comme des citrons. Ca sent le nationalisme et le fascisme qui va exploser partout sur terre et une bonne guerre mondiale ...

à écrit le 06/12/2014 à 20:51
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Too big to fail. Si l'Italie tombe, c'est un effondrement systémique qui menace l'Europe. Mario va sortir le QE et l'Allemagne se résigner. Mais que de temps perdu.

le 07/12/2014 à 0:28
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Le qe n est pas LA solution, c juste un moyen de gagner du temps pour reformer, Sans reforme on ne fait que reculer pour mieux exploser !

le 07/12/2014 à 10:39
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Entièrement d'accord. Mais faire les réformes sans QE c'est se suicider. D'ailleurs l'Allemagne a fait ses réformes à une période où l'Europe injectait des liquidités et les pays en bonne santé investissaient. Bref le QE est LA solution pour aider l...

à écrit le 06/12/2014 à 17:24
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S&P aurait été influencée par la FED ou le gouvernement ricain pour saquer l'Italie et pousser ainsi le BCE et les Allemands à lancer un QE rapidement que je ne serais pas considérablement surpris....

le 06/12/2014 à 17:36
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S&P, "merci pour ce moment"! En effet grâce à vous on va voir ce que Draghi a dans le pantalon, s'il disait vrai? S'il bluffait? Si les Allemands se sont résignés au QE? L'heure de vérité a sonné.

à écrit le 06/12/2014 à 15:02
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La guerre économique s'intensifie. La bce sera donc obligée de faire un qe. Comme tout le monde.

à écrit le 06/12/2014 à 14:20
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Une économie bancale ne doit pas avoir un taux de change surévalué. L’économiste italien Claudio Borghi Aquilini, dans la vidéo ci-dessous, évoque les causes et les conséquences de la dévaluation italienne de 1992. En 1992 l’Italie se trouvait dans l...

à écrit le 06/12/2014 à 13:38
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Si on ne sort pas de l'euro, la France finira comme l'Italie. La réforme est impossible car les forces de gauche bénéficiaires de l'argent public s'y opposent. Il faut retourner au franc dévalué et il sera impossible de continuer l'endettement. Le sy...

le 06/12/2014 à 17:30
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Oui, sortie de l'euro pour la France = Explosion de la dette, explosion des taux d'intérêt, impossibilité d'emprunter sur les marchés, défaut sur remboursement dette, incapacité de payer les fonctionnaires (et les 35000e de retraite de Pépère). Donc...

le 06/12/2014 à 17:32
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Sortie de l'euro suite= Pour se renflouer l’État ponctionnera immédiatement 20 à 30% des comptes des particuliers: Assurances vie, Livrets divers et variés, comptes courants

le 07/12/2014 à 3:58
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Vous avez raison sur 1 point ca nous obligera à faire les mêmes réformes sauf que cela fera exploser notre dette ,auguementer nos achats a exterieur et avant que la dévaluation nous aide a exporter on sera tres tres mal

le 07/12/2014 à 13:09
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A moins que c'est l'Allemagne qui sort de l'euro avec quelque pays du nord ? Alors tartemolle votre résonnement ne tien pas debout.

à écrit le 06/12/2014 à 13:06
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A quoi faut-il s’attendre en France ? La France suit les autres pays du Sud à quelques mois près. Les hausses d’impôts supposés rapporter 22 milliards d’euros à l’Etat, ne feront que précéder d’autres mesures plus douloureuses en 2013. Toutes les...

le 06/12/2014 à 16:35
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Outre le fait que vous êtes enfermé dans une théorie du complot et que différents intervenants vous ont expliqué plusieurs fois que battre la monnaie ne règle pas les problèmes, la partie sur les banques devrait être traduite en Anglais et postée sur...

le 07/12/2014 à 17:41
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C'est pour ça que les banques européennes n'ont pas acheté de titres subprimes ? Bin si justement.

à écrit le 06/12/2014 à 11:56
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N'est-ce pas ce qui attend aussi la France à brève échéance ?

le 06/12/2014 à 12:34
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D'autant que l'Italie se porte mieux que la France. Si l'Italie n'avait pas cet endettement elle s'en sortirait très bien (excédents commerciaux etc), ce qui n'est pas le cas de la France.

le 06/12/2014 à 20:44
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L'Italie s' en sort mieux que la France? ???? Alors S&P qui nous note mieux a tord! Postulez vite chez eux eten prime vous aurez le nobel d'économie et aussi celui de la mauvaise foi et du french baching.

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