La BCE ne pourra pas exclure la Grèce de sa politique, estime le leader de l'opposition

Alexis Tsipras, en tête des sondages en Grèce en vue des prochaines élections législatives, estime que la BCE ne pourra pas exclure son pays du prochain programme de Quantitative Easing. C'est ce que suggèrent certains économistes
Alexis Tsipras, leader de Syrisa, en tête des sondages en Grèce en vue des législatives du 25 janvier

 La Banque centrale européenne (BCE) ne pourra pas exclure la Grèce d'un programme d'assouplissement quantitatif, si elle décide d'en adopter un pour relancer l'économie de la zone euro, a déclaré Alexis Tsipras, chef de file du parti de gauche anti-austérité grec Syriza.

S'exprimant lors du congrès de son parti samedi à trois semaines des élections législatives anticipées du 25 janvier, Alexis Tsipras a promis qu'en cas de victoire, Syriza ferait en sorte qu'une bonne part de la dette grecque soit effacée dans le cadre d'une renégociation de son plan d'aide international.

Réunion de la BCE le 22 janvier, trois jours avant les législatives grecques


Les législatives auront lieu trois jours après une réunion de la BCE, le 22 janvier, lors de laquelle la banque centrale européenne pourrait décider d'engager un programme d'assouplissement quantitatif afin d'injecter des milliards d'euros dans l'économie de la zone euro par le biais d'achat d'obligations.

Alexis Tsipras a dit espérer que le président de la BCE, Mario Draghi, se décide en faveur d'un tel programme et a dit que la Grèce ne pourrait pas en être tenue à l'écart, comme l'ont suggéré certains économistes et hommes politiques de pays comme l'Allemagne. "Tout programme d'assouplissement quantitatif de la BCE, avec achat direct d'obligations, doit englober la Grèce", a-t-il estimé.

Syriza, qui est légèrement en tête des intentions de vote devant les conservateurs de la Nouvelle démocratie (ND) du Premier ministre, Antonis Samaras, a modéré son discours ces derniers mois, s'engageant à maintenir la Grèce dans la zone euro et à ne pas rejeter unilatéralement le plan d'aide international.

Commentaires 13
à écrit le 05/01/2015 à 11:58
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La BCE tiendra compte en effet de la Grèce..tant que celle-ci fera partie de l'UE...mais après ce sera terminé :-)

à écrit le 04/01/2015 à 16:07
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La démocratie, c'est fini. Hitler utilisait la force militaire pour imposer ses diktats à l'Europe, Merkel utilise les banques, la BCE et la troïka, le FMI ... pour faire rendre gorge aux dernières illusions de souveraineté qu'il nous reste. Ne nous ...

le 04/01/2015 à 17:04
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Que je sache ce n'est pas l'Allemagne qui a imposé de force les traités de l'UE. Chacun des 28 pays a donné son accord pour faire parti de l'UE. Il y a des pays comme l'Islande qui ont refusé d'être dans le club. C'est marrant car même Tsipras le s...

le 04/01/2015 à 17:05
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Il en faut toujours un pour ramener l'Allemagne à son histoire. L'Allemagne a bien changée et montre l'exemple depuis bien longtemps à une Europe qui n'a quelle comme moteur. Au lieu de penser que l'Allemagne est le mau de tout nos problèmes, chercho...

le 04/01/2015 à 18:04
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Souveraineté dites vous? Comment être souverain quand vous êtes endettés jusqu'au cou et que ce sont vos créanciers qui vous font vivre? La souveraineté n'est effectivement alors qu'une illusion.Pour autant que l'on sache, personne n'a contraint les ...

le 04/01/2015 à 18:18
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@EcoHomo "Hitler utilisait la force militaire pour imposer ses diktats à l'Europe, Merkel utilise les banques, la BCE et la troïka, le FMI ... pour faire rendre gorge aux dernières illusions de souveraineté qu'il nous reste. " . Tout le monde est...

à écrit le 04/01/2015 à 14:03
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Les grecs ne paieront pas sa dette,veulent rester dans la zone euro avec ses avantages. DEHORS!!!!!!!!!!

à écrit le 04/01/2015 à 13:23
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on souhaite qu'il applique son programme, ca permettra de degager ce pb definitivement de l'europe quand ils vont sortir, que la drachme va perdre 90% de sa valeur, et qu'ils ressembleront au venezuela, paradis de gauche plurielle avec 40% d'inflati...

le 04/01/2015 à 13:41
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On voit tout de suite que les pays qui sont « dedans » sont tout sourire et envisagent des lendemains qui chantent. La Belgique a plus de 490 milliards de dette, en augmentation constante. Le Luxembourg commence à ressentir les effets de la crise app...

le 04/01/2015 à 17:15
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L'Europe n'a rien à perdre du départ ou de l'exclusion de la Gréce. C'est un pays catastrophique géré par une élite corrompue avec l'assentiment des autres.

le 04/01/2015 à 22:14
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oui, on sait ' c'est la faute a sarkozy' la grece est un pays qui croit qu'ils vont etre tous fonctionnaires non virables finances par l'argent des autres.... tiens, ca me rappelle un pays dont le nom commence par ' f'..... ils se trouve que la fr...

le 09/01/2015 à 20:07
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rien a perdre? disons juste qu'on sera certain qu'ils ne rembourserons jamais ce qu"on leur a prêté et surtout qu'on leurs prêtera plus rien...

à écrit le 04/01/2015 à 12:43
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Il peut modéré "ses dires" étant la seule opposition! Mais après?

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