Grèce : Tsipras obtient la confiance du Parlement

Le nouveau Premier ministre a recueilli les voix des députés de son parti de gauche radicale, Syriza, ainsi que celles de son allié, les Grecs indépendants.
Alexis Tsipras a haussé le ton mardi vis-à-vis du ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, à la veille d'une réunion .cruciale des dirigeants de la zone euro.

Les députés ont dit oui à Tsipras. Le nouveau Premier ministre grec, issu du parti de la gauche radicale Syriza, a obtenu dans la nuit de mardi 10 à mercredi 11 février le vote de confiance du parlement grec, par 162 voix sur 299 votants, a annoncé la présidente de l'Assemblée, Zoe Konstantopoulou.

Alexis Tsipras a recueilli les voix des 149 députés Syriza, et celles (13) de son allié dans la coalition gouvernementale, les Grecs indépendants, parti de droite souverainiste. Les autres ont voté contre. Un député était absent.

Samaras critique

Le Premier ministre, qui avait déjà prononcé un discours de politique générale très résolu dimanche, a fortement haussé le ton face à l'Allemagne mardi soir avant le vote, annonçant que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble "pouvait bien nous le demander de n'importe quelle façon, nous ne demanderons pas d'extension du plan d'aide à la Grèce".

L'ancien Premier ministre conservateur Antonis Samaras, chef du parti Nouvelle démocratie, battu le 25 janvier par Tsipras, a critiqué point par point lors de la discussion les projets du gouvernement Tsipras, qui souhaite mettre en place à partir du 1er septembre des réformes choisies par Athènes, et se faire octroyer en attendant par Bruxelles un "financement-relais" pour faire face à ses échéances de remboursement.

Une réunion cruciale mercredi

Les autorités grecques et les dirigeants de la zone euro se retrouvent mercredi à Bruxelles pour une réunion cruciale sur la dette de la Grèce qui s'annonce tendue. Les ministres des Finances de la zone euro vont devoir tenter de trouver un compromis entre les exigences des créanciers de la Grèce et les propositions du nouveau gouvernement grec.

Commentaires 7
à écrit le 11/02/2015 à 18:09
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Nier aux Grecs les réparations allemandes c'est oublier dans quelles conditions on les en a frustrés : certes leur gouvernement d'après-guerre a signé l'accord sur cette question en 53, mais la Grèce était alors aux avant-postes de la guerre froide p...

à écrit le 11/02/2015 à 14:25
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oui mossieurs les Grecs. La retraite à 50 ans avec le 13ème mois et son café turc la télé et la sieste. Essayez de règler vos dépenses en Grèce avec votre carte bleue. Impossible!!!

à écrit le 11/02/2015 à 11:11
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c'est pas le parlement grec qui va payer l'addition initiale ( ils paieront le second tour, mais ca c'est autre chose)

à écrit le 11/02/2015 à 9:30
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Cela n'impressionne que les Grecs, mais il n'ont pas d'argent, c'est avec le nôtre qu'ils veulent embaucher des fonctionnaires inutiles et augmenter des dépenses sociales pour fabriquer de la fausse croissance. Gâchis typiquement de gauche. Le vrai p...

à écrit le 11/02/2015 à 8:31
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La Tribune ecrit: "Les ministres des Finances de la zone euro vont devoir tenter de trouver un compromis entre les exigences des créanciers de la Grèce et les propositions du nouveau gouvernement grec.",.........mais pourquoi FAUDRAIT-IL TROUVER UN...

le 11/02/2015 à 10:17
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tout a fait d accord !

à écrit le 11/02/2015 à 8:28
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Aprés l'escroquerie comptable pour bénéficier des avantages de la zone euro, on a droit maintenant au chantage à Poutine ! La Grèce, chantre de la democratie ? Il faut savoir se défaire d'un partenaire irresponsable qui persiste . L'histoire nou...

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