Grèce : un Eurogroupe sous haute tension

Alors que la situation est toujours bloquée entre la Grèce et ses créanciers, la réunion de l'Eurogroupe de ce jeudi s'annonce décisive. Quel est l'état d'esprit des différents acteurs ?
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe

La situation entre la Grèce et l'Allemagne est à nouveau bloquée. L'Allemagne a rejeté d'emblée les propositions grecques, qui accordaient cependant de nettes concessions. Immédiatement, le gouvernement grec a indiqué qu'il n'y avait pas pour l'Eurogroupe de ce vendredi que le choix entre accepter leurs propositions ou la rejeter. Autrement dit : Athènes promet qu'elle n'ira pas plus loin. Berlin ne bouge pas. Le blocage persiste. Après le jeu de ce jeudi 19 février, les positions sont redevenues figées.

Que va-t-il se passer à présent ? La réunion de l'Eurogroupe de ce vendredi sera évidemment décisive, mais auparavant, il conviendra de s'assurer que la position allemande est tenable. La question se pose donc au sein de la coalition d'Angela Merkel. Le refus des concessions grecques est intervenu par un communiqué du ministère fédéral des Finances. Difficile de croire qu'il n'a pas été validé par la chancellerie, mais les discussions vont maintenant reprendre.

Le difficile choix allemand

Premier problème : les Sociaux-démocrates. Jusqu'ici, leur chef, Sigmar Gabriel, avait soutenu Wolfgang Schäuble. Mais cette politique n'a guère porté ses fruits. La SPD végète toujours dans les sondages entre 23 et 26 %. A gauche du parti, on commence à grogner. La concurrence au sein du parti pour son chef risque de se faire plus âpre. Si la SPD valide la position de Wolfgang Schäuble, il risque de se couper notamment des Verts. Du coup, Sigmar Gabriel a mis un peu d'eau dans son vin et a demandé jeudi après-midi que l'on « reprenne immédiatement les discussions avec les Grecs. » Avant demain 15 heures, le gouvernement allemand va devoir clarifier sa position interne. Angela Merkel va devoir arbitrer et faire accepter à la SPD la position de fermeté de la Wilhelmstrasse, siège du ministère allemand des Finances.

Et c'est là que se pose le deuxième problème : si l'Allemagne maintient sa position de fermeté, c'est qu'elle est prête à aller jusqu'à l'exclusion de la Grèce de la zone euro. Le danger est-il acceptable pour la république fédérale ? Les études se multiplient pour minimiser le coût d'un Grexit. Le plus récent vient de l'agence S&P. Mais l'Allemagne va devoir en réalité choisir sur le plan du principe : est-elle prête à sacrifier l'irréversibilité de l'euro contre une zone euro « épurée » de ses mauvais élèves ? C'est la question à laquelle la chancelière va devoir répondre ce soir ou demain matin. Selon les deux journalistes allemands qui, l'an passé, ont raconté le choix de 2012*, l'élément décisif pour refuser le Grexit en 2012 avait été le risque de contagion. Selon S&P, ce risque est désormais faible. Sera-ce alors la raison d'un soutien de la chancelière à son ministre des Finances ?

Un Eurogroupe pusillanime

Le deuxième élément est l'Eurogroupe lui-même. Au sein des 18 ministres des Finances, y aura-t-il une résistance ? Les Européens de l'est soutiennent l'Allemagne. La Slovaquie (dirigée, rappelons-le par un social-démocrate) va même plus loin en refusant le moindre sou à la Grèce (comme en 2012). Les Etats baltes, la Finlande, les Pays-Bas et tous les pays en difficulté dans le passé, comme l'Espagne, le Portugal, l'Irlande et la Slovénie, sont sur la ligne Schäuble : le mémorandum de 2012 ou rien. La clé de la décision réside donc dans la France, l'Italie et la Commission. Jean-Claude Juncker a, mercredi, reconnu les fautes de la troïka. Ira-t-il jusqu'à « tirer les leçons de l'histoire », comme il le disait alors, et pousser à un compromis ? Quant à la France et l'Italie, elles brillent par leur absence sur ce dossier, comme jadis du reste. Ni François Hollande, ni Matteo Renzi ne semblent prêt à jouer la confrontation avec Angela Merkel pour la cause grecque. Leur isolement, la pression de la Commission sur leurs budgets, leur volonté de jouer les bons élèves les en empêchent. Un soutien appuyé à Athènes les rendrait suspects, alors même qu'ils tentent de prouver à Berlin leur volonté de « réformes. » Bref, on voit mal comment l'Eurogroupe, dirigé par un Jeroen Dijsselbloem qui a déjà prouvé son attachement à la ligne dure, pourrait vraiment s'opposer au choix de Berlin. Jeudi soir, néanmoins, Manuel Valls a tenu devant l'Assemblée nationale un discours saluant les concessions grecques et assurant que "la France fera tout pour laisser la Grèce dans l'euro." Ces déclarations iront-elles au-delà des simples mots vendredi ? Rien n'est moins sûr.

La Grèce cédera-t-elle encore ?

Reste enfin la Grèce. La volonté d'Athènes de s'arrêter aux larges concessions acceptées ce jeudi est-elle sérieuse ? Evidemment, ces concessions peuvent être comprises comme une volonté de ne pas vouloir aller jusqu'au Grexit et au défaut. Mais la question reste de savoir si le gouvernement Tsipras est prêt à tout pour éviter cette option ou non. On voit qu'en réalité, on n'a guère bougé. Une autre hypothèse semble possible. Le gouvernement grec a fait ces concessions pour prouver qu'il n'est pas à l'origine du blocage. En quelque sorte, pour démentir les propos de Wolfgang Schäuble, présentant l'attitude d'Athènes comme « irresponsable. » Dès lors, s'il y a escalade, Alexis Tsipras ne pourra pas endosser devant le parlement et l'opinion publique la responsabilité d'un Grexit. L'opposition « pro-européenne » aura bien du mal à lui reprocher son attitude, alors même que l'ancien premier ministre Antonis Samaras, refusait dans son programme les exigences de la troïka. Comment alors reprocher à Alexis Tsipras de demander que les futurs choix budgétaires soient issus de la discussion entre le gouvernement grec et « les institutions » comme dans la lettre de Yanis Varoufakis ? Toute nouvelle concession serait une capitulation, une nouvelle humiliation. On voit mal le nouveau gouvernement l'accepter, sauf à donner raison à deux partis en Grèce : le parti communiste (KKE) et Aube Dorée, les néo-nazis. Ce serait une catastrophe politique. Bref, il n'est pas sûr que la faiblesse de jeudi se renouvelle.

Haute tension

Cette réunion de l'Eurogroupe risque donc d'être à nouveau sous haute tension. Le blocage n'est pas sûr. La Grèce peut encore céder ; l'Allemagne un peu fléchir (le fléchissement est moindre que lundi dernier) ; la Commission jouer le rôle de facilitateur. Mais l'option d'un nouveau blocage n'est pas à exclure. Et dans ce cas, il n'est pas sûr que les négociations se poursuivent. Car le temps presse et le moment des mesures unilatérales pourraient venir.

*Cerstin Gammelin, Raimund Löw, Europas Strippenzieher, Econ Verlag, 2014

Commentaires 64
à écrit le 21/02/2015 à 11:52
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L Europe est vraiement réduite a une zone d échanges commerciaux sans barrières douanières et àla plus ou moins libre ciruclation des individus sans contrôle aux frontieres. Le reste, c´est du cosmètique. On se met daccord pour hamorniser des s...

à écrit le 20/02/2015 à 18:30
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Seul mérite de cet article: rappeler qu'une majorité de pays européens sont sur la même ligne que l'Allemagne. Il ne s'agit donc pas d'un match Schäuble contre la Grèce, mais bien du désaccord d'une majorité face à la désinvolture grecque.

à écrit le 20/02/2015 à 16:52
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cà vous étonne? Pas moi je connait le style de Godin archi qocialeux et gauchiste Il faut tout pour faire un monde disait ma petite Sarah!

à écrit le 20/02/2015 à 16:50
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il ne reste qu'une seule solution :que l'Allemagne quitte l'Eurozone. Le DM est toujours en cours 2DM=1 euro et nous on reste avec nos amis la Grèce,l'Italie, le Portugal et l'Espagne le Chypre etc... Tous les pays de l'Europe du Sud

à écrit le 20/02/2015 à 12:20
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La réponse du gouv.grec est à côté de la plaque comme cette article.

à écrit le 20/02/2015 à 11:17
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La Grèce a déjà menti sur ces comptes, elle n'est plus fiable, elle n'a rien à faire dans la zone euro et en plus c'est un cheval de Troie ! Alors avec tout cela je ne sais pas ce qu'il faut encore pour la bouter hors de la zone euro ! comme la Franc...

à écrit le 20/02/2015 à 11:01
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Et si la Grèce n’était pas déjà hors de l’Euro, ce que les annonces récentes de Draghi sur le QE européen l'anticipent et que le décrochage du Franc suisse par rapport à l’euro a servi de test… ?….. hein…..?

à écrit le 20/02/2015 à 11:01
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M. Valls confirme la remarque récent de VGE, que la France est très intéressée de garder la Grèce dans l'Euro. Pour quelles raisons ?? Comme la Grèce n'a pas développé des produits d'une technologie avancée incontournables et repose largement sur le ...

à écrit le 20/02/2015 à 10:28
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La crise de la grèce n'est qu'une conséquence stupide des décisions qui n'ont pas été prises jusqu'à présent : Il faut que l'Europe devienne fédérale, avec un exécutif élu au suffrage universel direct et de la solidarité interne. Seuls, les Etats eur...

le 20/02/2015 à 11:03
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Seul les USA nous baladent grâce a votre version des choses!

le 20/02/2015 à 11:53
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Nous balandent dans quel sens ? Votre commentaire n'est pas clair.

le 20/02/2015 à 14:13
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L'Europe est une zone de libre échange, elle est achevée, parfaite, et personne sauf deux trois illuminés français ne veut autres choses. Revenez sur terre.

le 20/02/2015 à 21:37
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Elle est tout sauf achevée, les problèmes de la zone euro en témoignent. Et la question n'est pas de vouloir, la question est d'avoir ou non le choix.

à écrit le 20/02/2015 à 10:19
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L'une des grandes qualités des analyses de M. Romaric Godin est d'inscrire la question de la dette grecque dans des perspectives d'ensemble qui ne sont pas seulement comptables, et qui permettent de dépasser les slogans poujadistes ou les commentaire...

le 20/02/2015 à 11:29
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jcv,vous n'êtes pas exigeant.

à écrit le 20/02/2015 à 10:13
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Celui qui à le plus à perdre fera marche arrière. La bonne question donc à se poser est de savoir qui des deux partie a effectivement le plus à perdre. L'allemand ou le grec? La réponse est dans la question. CQFD

le 20/02/2015 à 11:05
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Ceux qui auront le "plus" a gagner ne céderont pas, car l'euro est sur sa fin!

à écrit le 20/02/2015 à 9:48
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Personne ne l'évoque mais si les Grecs sortent en l'€ ils n'ont plus aucune raison de ne pas faire défaut sur l'intégralité de leur Dette. A vouloir étrangler les Grecs le nouveau Fuhrer du 4ème Reich va finalement tout perdre : le Kapital, la créd...

le 20/02/2015 à 14:14
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"Personne ne l'évoque mais si les Grecs sortent en l'€ ils n'ont plus aucune raison de ne pas faire défaut sur l'intégralité de leur Dette. " S'ils veulent faire du commerce avec nous, ça va être difficile de nous voler avant...

le 20/02/2015 à 14:46
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Où donc êtes-vous!?... Ne vous gênez pas, montez!...

à écrit le 20/02/2015 à 9:32
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De tout manière et quelque en soit le résultat, l'euro est sur sa fin! La mauvaise humeur des uns amènera la mauvaise humeur des autres et les vengeances sont des plats qui se mangent froid!

à écrit le 20/02/2015 à 9:27
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Cette affaire devient tout simplement misérable: les grecs en sont à négocier l'utilisation des mots pour sauver la face devant leurs électeurs. Les allemands, pour qui un chat s'appelle un chat, trouve cela insupportable, et moi aussi.. Tout le mond...

à écrit le 20/02/2015 à 9:19
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........ " Les études se multiplient pour minimiser le coût d'un Grexit. ".............. force est de constater l' application sans borne du matraquage ' finalement c' est pas grave " alors que 2 ans avant c' était la fin du monde tout les jours... i...

à écrit le 20/02/2015 à 8:57
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C'est pourtant assez simple à comprendre : en continuant avec les méemorandums de la Troïka comme depuis 5 ans, on plombe définitivement l'industrie grecque (car la consommation intérieure s'est effondrée). Or, si le PIB continue de s'effronder (déj...

à écrit le 20/02/2015 à 1:35
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Dire qu'il y a 3 semaines a peine, monsieur godin publiait un magnifique article pour nous expliquer que la Grèce était "en position de force". Que cela semble loin...

à écrit le 19/02/2015 à 22:58
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Un Grexit provoquera la fin de l'UE Alors oui, il faut que cette monstruosité financière créée pour les puissants lobbys disparaisse Depuis bientot 15 ans on constate les effets pervers . Quant à la dette grecque, on a dejà éradiqué la dette all...

le 20/02/2015 à 14:15
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"Un Grexit provoquera la fin de l'UE" N'importe quoi.

à écrit le 19/02/2015 à 22:11
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A quoi cela rime t-il de faire des éffets d'annonce totalement à l'opposé du bon sens de la part des grècques. Ils surenchérissent de jours en jours dans la non imposition, ne prennent pas position sur leurs intentions, provoquent de manière continue...

à écrit le 19/02/2015 à 20:28
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y a aucune tension, sauf chez les grecs! ils croyaient qu'ils allaient refaire une prise d'otages, a 320 milliards cette fois l'ak47 est enraillee, et n'a plus de balles, vu qu'il n'y a plus de risque systemique... forcement, attendre l'assaut du gi...

le 20/02/2015 à 12:07
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Vous semblez vouloir ignorer que G. SACHS a trafiqué les comptes de la Grèce pour créer la situation que nous connaissons, les américains aurait traduit en justice une banque française pour des événements moins grave. de plus nous avons financé les b...

à écrit le 19/02/2015 à 20:08
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Monsieur Godin a mangé son chapeau. Nul doute qu'il se prépare à déguster sa perruque !!! Ce n'est plus un journaliste économique mais une girouette, mais c'est normal après avoir affirmé que la position de quémandeur est la plus favorable.

à écrit le 19/02/2015 à 19:42
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Cet article n'est qu'un festival de prise de désirs pour des réalités.

à écrit le 19/02/2015 à 19:12
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Je ne suis vraiment pas sûr que Mme Merkel se fasse autant de noeuds au cerveau que M. Godin...

à écrit le 19/02/2015 à 19:07
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Je suis admiratif devant le travail de l'équipe rédactionnelle de La Tribune concernant le problème de la dette grecque. Je pense que cela vaut le coup de s'abonner à votre journal

le 19/02/2015 à 19:31
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+100000

le 20/02/2015 à 9:19
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ce Godin fait du bon boulot.

à écrit le 19/02/2015 à 18:55
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Ce que tout ces dirigeants n'ont pas comprit, c'est que les citoyens européens ne sont pas du tout sur la même ligne d'humiliation et d'exclusion que les ministres. Croire que les portugais et espagnols soutiennent ce que subissent les grecs.... Sor...

le 19/02/2015 à 20:03
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"dans une union on se respecte, on dialogue, on n'humilie pas son ou ses camarades." RB est un peu amnésique je crois... Souvenez vous des politichiens frenchies en 2012, envers son voisin allemand...! C'était pas triste quand même. Alors cessez de ...

le 19/02/2015 à 23:17
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c'est n'importe quoi car ce n'est pas la troïka qui a fait les emprunts de la Grèce¡!!!!!!! Avec la gauche c'est toujours la faute des autres¡!!!!!!!!!!!

à écrit le 19/02/2015 à 18:52
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Si la Grèce sort de l'Euro / UE, l'histoire retiendra que ce sont nos dirigeants actuels qui ont mis fin à la construction européenne. Leur responsabilité est immense, mais ils se comportent de façon dogmatique et sans hauteur de vue. C'est lamentabl...

le 20/02/2015 à 14:18
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"Par ailleurs sur le plan strictement économique, les plans d'ajustement qui ont été imposés à la Grèce ont fait la preuve de leur inefficacité, tous les économistes s'accordent là-dessus. " N'importe quoi. Les grecs empruntent quasiment deux fois...

à écrit le 19/02/2015 à 18:37
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Pour moi EU c'est la Allemagne . À la ligne

à écrit le 19/02/2015 à 18:23
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j'ai bossé dix ans en Allemagne ..... "ils n'aime pas perde ".... alors la Grèce n'est pas du-tout en position de force .... le trait va être tiré !

le 19/02/2015 à 18:31
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ent

à écrit le 19/02/2015 à 18:17
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A la fin c'est toujours l'Allemagne qui décide, la grèce prendra donc la porte.

le 19/02/2015 à 18:23
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Oui mais le roi est nu...si l'Allemagne gagne demain, ses conservateurs travaillent à une future détestation du peuple allemand dans les futures générations d'européens...je ne m'en réjouis évidemment pas.

le 19/02/2015 à 18:28
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A la fin c'est toujours l'Allemagne qui perd et si la Grèce prend la porte, ils s'en relèveront. Depuis plus de 3 000 ans, ils en ont vu d'autres.

à écrit le 19/02/2015 à 18:14
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Il y a paraît-il dans la commission européenne un commissaire chargé des questions économiques. Il devrait s'exprimer, mais on ne l'entend pas. N'a-t-il rien à dire ? N'a-t-il aucune idée ? Ne sait-il pas ce qu'il faut faire et dire ? Sans doute. Ce ...

le 19/02/2015 à 18:48
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C'est à vous qu'il doit parler? Êtes vous un décideur? J'ai bien peur que dans ce genre de situations, la télé et le vent ne soient pas utiles pour avancer. Évidemment Sarkozy nous aurait fait une émission spéciale sur TF1 pour nous expliquer ...

à écrit le 19/02/2015 à 18:12
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La teneur de certains commentaires sur ce fil et ailleurs lève aussi un autre voile. Le gout du sang des Grecs fait monter la bave aux lèvres. C'est un concert nauséeux de suffisance dans le meilleur des cas , d'un racisme décomplexé au pire, au suje...

le 19/02/2015 à 18:29
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+ 1000000

le 19/02/2015 à 18:33
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Hélas, tellement vrai... Le crime de ce pays ? Etre endetté par la faute de gouvernements précédents irresponsables et se trouver dans une situation de grande dépression. Toutes ces réactions font peine à lire, on se croirait revenu quelques décennie...

à écrit le 19/02/2015 à 18:05
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Syriza a bien manoeuvré , le poids de la charge porte sur Berlin. Schauble a foncé bille en tête , descendant du plateau de Pratzen pour engranger une victoire qu'il croit facile. Demain les ministres européens seront au pied du mur.

à écrit le 19/02/2015 à 18:02
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Une decision doit être prise à l ´unanimité. Vue la liste des opposants, ce qui ne surprend pas, la Grece ne peut que capituler et sans comproms ou prendre la porte ! Les travailleurs ou retraités de Slovaquie ou des Pays Baltes ont beaucoup m...

le 19/02/2015 à 18:09
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Et l'égalité par la haut cela n'existe pas pour vous ? Bien sur que les retraités hollandais et slovaques ont droit à une vie décente, tout comme les grecs. L'idée d'une Europe sociale pour tous, ne vous effleure même pas, vous en êtes donc là dans v...

à écrit le 19/02/2015 à 18:02
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Une decision doit être prise à l ´unanimité. Vue la liste des opposants, ce qui ne surprend pas, la Grece ne peut que capituler et sans comproms ou prendre la porte ! Les travailleurs ou retraités de Slovaquie ou des Pays Baltes ont beaucoup m...

le 19/02/2015 à 18:26
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Et bientôt vous pourrez ajouter les travailleurs de votre pays dans la liste travailleurs pauvres. Pour maintenir le niveau de vie des Grecs, çàd, près de 30% de chômeurs et salaire minimum de 600 euros...

le 19/02/2015 à 20:12
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& 600 euros de smic : Mouais... Mais pas de cadastres, pays sans lois (si on "oublie" de payer ses impôts c'est pas grave) pas de taxes pour l'église, les armateurs etc etc... Bof... Ils souffrent ? Oui, mais ils ont le soleil, le bouzouki et leur ...

le 19/02/2015 à 23:11
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Tout ceci ce n'est que foutaises, personne ne paye pour les grecs. Ils payent la dette avec les énormes intérêts qu'on leur impose.Ne pas oublier que l'allemagne (la france aussi mais un peu moins) a tiré de gros profits financiers grace à la dette ...

le 20/02/2015 à 2:24
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Vous êtes vraiment pas informé. Grace à l'accord avec l'UE, la Grèce paie un taux d'intérêt plus bas que le Portugal et bien plus bas que la France.

le 20/02/2015 à 10:34
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totalrment vrai, vous auriez pu ajouter l'irlande

à écrit le 19/02/2015 à 17:59
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Le but étant bien d'humilier et de continuer d'appauvrir tout un peuple mais en se faisant de l'argent avec les intérêts de la dette grecque. L'histoire retiendra surtout le manque de courage des " partenaires " européens au jeu de tous unis contre ....

le 19/02/2015 à 23:19
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puisque vous êtes si fort payez avec votre argent!!!!!!!!! ah vous n'êtes plus d'accord!!!!!

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