François Fillon a tenté de remotiver les élus de la majorité

Le Premier ministre a appelé lundi à tenir le cap des réformes. Seuls 200 des 550 élus de la majorité étaient présents.

Finie la grogne, envolés les états d'âme ? Pas sûr. Mais François Fillon et les présidents des groupes parlementaires de l'UMP se sont employés, lundi après midi, à regonfler le moral de leurs élus. Nicolas Sarkozy, qui concentre l'essentiel des critiques de son camp depuis la défaite des régionales, recevra à son tour les parlementaires de la majorité mercredi soir à l'Elysée.

Le chef de l'Etat, fragilisé, est tombé lundi à son plus bas dans un sondage Ipsos pour « Le Point », avec 32 % d'opinions positives. Face à une gauche qui pousse sa dynamique d'union, la droite a recommencé à se diviser. Divisions sur la politique suivie depuis 2007 et sur la suite du quinquennat. Avec, en arrière-plan, les premières interrogations sur la capacité du chef de l'Etat à porter de nouveau son camp vers la victoire.

Tenir le cap

Lundi après-midi, seuls 200 élus, sur les quelque 550 députés, sénateurs et eurodéputés, avaient répondu à l'appel de Jean-François Copé. Dans son discours, François Fillon a réaffirmé la volonté de l'exécutif de tenir le cap des réformes. « Y renoncer, ce serait contraire à l'intérêt national, au pacte passé avec les Français en 2007, et donc finalement à l'intérêt même de la majorité », a-t-il averti. François Fillon a plaidé pour le « cap vertueux » de sa « ligne économique », qui « se résume en quatre mots : compétitivité, investissement, modération fiscale et maîtrise budgétaire ».

François Fillon a réaffirmé que la réforme des retraites était « la priorité des six mois à venir » et que la réforme territoriale serait menée à son terme. Il a confirmé l'intention du gouvernement de « légiférer » sur la burqa. « On peut nous faire des reproches, mais on ne peut pas nous accuser de manquer de volonté », a plaidé le chef du gouvernement, en appelant au « rassemblement » face « à la facilité et à la démagogie ».

Jean-François Copé avait tenu auparavant à calmer le jeu sur le terme de « nouveau pacte majoritaire » qu'il avait utilisé pour définir les priorités de la seconde moitié du quinquennat et qui en avait irrité plus d'un à l'UMP et à Matignon. En précisant au passage avoir agi en bonne intelligence avec l'Elysée. « Depuis une semaine, le scénario a été totalement écrit avec le président de la République. Après, il y a les acteurs qui se greffent... » Le Premier ministre appréciera...

 

Commentaires 7
à écrit le 30/03/2010 à 9:56
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sarko tu roules à gauche,attention à l'accident!!!

à écrit le 30/03/2010 à 9:23
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on ne veut pas de sarko; c est pire on n en veut plus vivement qu il se casse pau.....

à écrit le 30/03/2010 à 9:14
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et un deuxieme plan de relance et le pouvoir d achat et le chomage sont toujours pas a l ordre du jour ?

à écrit le 30/03/2010 à 9:03
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evidement,cela gene,syndicats,associations a caractere gauchiste,le trublion rouquin de 68,les neo-francais issu de l'exterieur et surtout,lorsque l'ont veut penetrer dans leurs comptes.

à écrit le 30/03/2010 à 8:25
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c'est vrai que vrai que légiférer sur la burqa c'est une priorité absolue........ on se fout vraiment de nous. Daniel Balavoine avait dit " le désespoir est mobilisateur".......

à écrit le 30/03/2010 à 7:47
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si il n'y a plus que la reforme sur la burqa ben c'est dire le niveau , n'oublions pas les nouvelles taxes , par contre les chomeurs en fin de droits , les handicapés donc 1 sur cinq touche une allocation pour les autres c'est le rmi ( une HONTE ) ou...

à écrit le 30/03/2010 à 4:20
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François Fillon a tenté de remotiver les élus de la majorité, mais n'est pas arrivé !...

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