Succession de records pour les Bourses de la zone Asie-Pacifique

Les Bourses de Shanghai, Singapour, Hong Kong, d'Australie et de Nouvelle-Zélande ont terminé l'année sur des records entre jeudi et vendredi. La hausse du yuan et l'activité financière de la Chine ont été des moteurs pour les places boursières.

L'expression "marchés moutonniers" prend tout son sens en cette fin d'année en Asie. La Bourse de Shanghai a clôturé pour la cinquième séance consécutive sur un record historique. Pour la dernière séance de l'année, l'indice de la Bourse chinoise a bondi de 4,2% à 2.567,59 points. Depuis le début de l'année, elle s'est envolée de 130%.

Le marché a été tiré par la bonne tenue du yuan ainsi qu'une forte progression des titres en Bourse, notamment les valeurs bancaires. A titre d'exemple, la banque ICBC, introduite en Bourse en octobre, a vu depuis son titre bondir de 33%. Bank of China, introduite en Bourse en juin, a progressé de 35% sur la semaine. La hausse de la monnaie chinoise a soutenu les titres des compagnies aériennes ainsi que des groupes immobiliers.

Dans le même temps, la Bourse de Singapour a touché un record historique en séance, avant de se replier, dans le sillage de Shanghai. L'indice de la Bourse de Hong Kong a enregistré depuis le début de l'année 2006 une hausse de 34%.

Même chose pour les Bourses néo-zélandaise et australienne. Les Bourses de Wellington et de Sydney ont terminé la dernière séance de l'année sur de records historiques, évoluant dans le sillage des indices asiatiques. Sur l'ensemble de l'année, la Bourse de Sydney a progressé de 19%, celle de Wellington de 20,3%.

A chaque règle son exception: la Bourse de Tokyo a en revanche terminé 2006 sur une note mitigée. Sur douze mois, l'indice Nikkei a progressé de seulement 6,92%. L'année avait mal débuté, les marchés ayant été pris de court par la perquisition surprise, le 17 janvier, au siège du célèbre portail Internet Livedoor, dirigé par le jeune et flamboyant Takafumi Horie, accusé de malversations financières. Le Nikkei avait alors chuté de 2,94%. Surtout, les ordinateurs de la Bourse avaient menacé de rendre l'âme sous cette avalanche de petits ordres de vente, entraînant la fermeture prématurée du marché pour la première fois de son histoire.

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