Johnny Hallyday pourrait rentrer en France pour profiter du bouclier fiscal

Exilé en Suisse depuis décembre 2006, le chanteur devrait regagner la France, séduit par le bouclier fiscal promis par Nicolas Sarkozy. Son retour pourrait être le premier d'une longue série.

Johnny Hallyday est de retour... Après la victoire de Nicolas Sarkozy dimanche, la femme du rocker préféré des Français a annoncé mardi qu'ils reviendraient "certainement" en France. Un retour au pays qui n'est pas étranger à la politique fiscale annoncée par le candidat de l'UMP. Le chanteur, exilé en Suisse pour échapper à l'impôt français, espère en effet que le nouveau président élu tiendra sa promesse sur la mise en place d'un bouclier fiscal, plafonnant les impôts directs à 50% des revenus.

"J'en ai marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu'on nous impose comme impôts", avait ainsi déclaré Johnny Hallyday pour expliquer son départ en Suisse. Le chanteur avait également demandé la nationalité belge - une procédure toujours en cours - avant d'envisager de s'installer à Monaco. L'exil de "l'idole des jeunes" avait provoqué des remous durant la campagne présidentielle, servant toutefois au candidat UMP pour démontrer le "problème" de fiscalité en France.

Depuis le 1er janvier 2007, le bouclier fiscal prévoit que les impôts d'un particulier - hors contributions sociales - ne peuvent dépasser 60% de ses revenus, ce qui correspond à une imposition maximale de quelque 71%. En comparaison, la Belgique ne dispose pas d'impôt sur la fortune, ni de taxes sur les valeurs mobilières, et propose des droits de succession intéressants. Des avantages fiscaux qui ont attiré nombre de fortunés français en dehors de l'Hexagone. Mais la proposition de Nicolas Sarkozy pourrait changer la donne: il s'agit de porter le bouclier fiscal à 50% des revenus, en incluant les contributions sociales dans les taxations prises en compte. Autrement dit, plus aucun contribuable ne devrait désormais payer au fisc plus de la moitié de ses revenus. De quoi susciter le retour d'exilés issus pour beaucoup des milieux du spectacle et des affaires.

D'autant plus que l'ancien ministre des Finances prévoit qu'une personne assujettie à l'ISF puisse déduire de son impôt sur la fortune toute somme investie dans le capital de petites et moyennes entreprises ou fondations, dans la limite de 50.000 euros. Des perspectives à même, semble-t-il, de séduire Johnny Hallyday, connu pour ses démêlés avec le fisc.

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