Les banques prêtes à appliquer les nouvelles dispositions sur l'accès des malades au crédit

Les établissements financiers affirment avoir tout mis en oeuvre pour permettre la bonne application de la convention Aeras destinée à faciliter l'accès au crédit des malades et des handicapés.

Les banques doivent appliquer la nouvelle convention Aeras, destinée à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes présentant un risque de santé aggravé. Pour appliquer les nouvelles dispositions, les banques ont dû nommer des interlocuteurs spécialisés (baptisés référents), former leurs 200.000 agents et adapter leurs systèmes d'information. La Fédération Bancaire Française (FBF) a souligné aujourd'hui les "efforts considérables" produits par les établissements pour mettre en oeuvre un texte signé en juillet dernier.

"L'objectif est que le public soit informé très en amont du processus de demande de crédit", rappelle la FBF. Entre autres mesures destinées à faciliter l'accès au crédit des malades, anciens malades et handicapés, figure la mise en place d'un "pré-diagnostic" auprès des assureurs, valable pendant au moins quatre mois. Pour Ariane Obolensky, directrice générale de la FBF, la convention concerne "plusieurs milliers de personnes sur 2,5 millions d'emprunteurs". Cette nouvelle organisation succède à la convention Belorgey qui n'avait pas réussi à éradiquer les pratiques discriminatoires.

Chaque réseau bancaire a donc nommé un ou plusieurs interlocuteurs, qui ont vocation à intervenir "en appui du chargé de clientèle ou de répondre aux questions des candidats à l'emprunt", annonce la FBF. Les coordonnées de ces référents seront disponibles dans les agences. Par ailleurs, "toute personne qui demande une simulation de prêt se verra remettre une simulation qui signale l'existence de la convention, les coordonnées du référent et le numéro du secteur vocal" a expliqué Ariane Obolensky.

" Nous espérons vraiment que cette mobilisation et le travail accompli avec les compagnies d'assurance portera ses fruits et permettra aux personnes présentant un risque aggravé de santé de bénéficier d'un meilleur accès au crédit, qu'il s'agisse de prêts immobiliers, professionnels ou à la consommation", a-t-elle souligné.

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