Comment bien comparer les énergies pour réussir la transition ?

Contestation du nucléaire, divorce franco-allemand : les choix énergétiques sont particulièrement complexes et les débats publics particulièrement passionnés. A l'heure du grand débat sur la transition énergétique en France, la grande question, c'est comment bien comparer les sources d'énergie.
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Les choix énergétiques occupent aujourd'hui massivement le débat public, divisent l'opinion, fragmentent l'Europe. Pourtant ce n'est pas parce que les choix énergétiques relèvent de la politique ou de l'idéologie, ni parce que les groupes d'intérêt s'y disputent l'influence et y façonnent les discours qu'il faut renoncer pour autant à la rationalité. La devise de l'ingénieur "tout ce qui se mesure s'améliore" ne saurait mieux s'appliquer qu'à l'énergie.

Mais les seuls chiffres économiques sont réductionnistes, comme le disent les écologistes, et il faut prendre en considération bien d'autres critères. Le problème est que ces critères sont souvent contradictoires et engendrent le dialogue de sourds bien connu.

Quelles sont les options ?

Le coeur de la politique énergétique est le choix des sources d'énergie employées pour la production d'électricité.

. Les options sont particulièrement ouvertes. Le kilowattheure peut être produit à partir d'une variété de sources, dont la combinaison forme le « mix énergétique » : le charbon, qui pèse encore 40% dans le mix mondial, progresse dans les pays émergents, régresse dans les pays développés ; la part du pétrole régresse ; le gaz naturel est en expansion ; l'énergie nucléaire est en régression depuis 20 ans après trois décennies d'expansion ; la part de l'énergie hydraulique stagne ; les énergies renouvelables nouvelles, sont encore minimes mais en très forte expansion.

. Les pays présentent des choix énergétiques étonnamment diversifiés, même s'agissant de pays bénéficiant de conditions économiques voisines. Ainsi, les divergences deviennent inquiétantes, facteur d'incompréhensions et de tensions, entre la France et l'Allemagne, dont la coopération est le moteur de l'Europe. Comme pour le gaz de schiste, l'Europe est coupée en deux sur le nucléaire.

. Les options sont particulièrement flexibles : sur dix ans on peut transformer un système de production électrique : comme la France le fit avec les grands programmes : hydroélectrique de la reconstruction, puis électronucléaire post-choc pétrolier ; l'Angleterre thatchérienne, du charbon au gaz de mer du Nord ; l'Allemagne verte, du charbon-nucléaire aux énergies renouvelables ;

. Les entreprises d'électricité sont encore, sinon dans la main de l'état, régulées. Les tarifs sont encore fixés par le régulateur. La concurrence y demeure quelque peu artificielle, les nouveaux entrants peinant à y challenger les monopoles historiques, sauf soutenus par de considérables subventions publiques.

. Les prix de vente ne sont donc pas décisifs comme ils le sont sur les marchés concurrentiels globalisés, où quelques pourcents font la différence : le tarif électrique présente une nature quasi-fiscale, qui fait des entreprises de bien commodes vaches à lait ;

Ce sont ces caractéristiques qui font des choix énergétiques la foire d'empoigne bien connue, où la rationalité a bien du mal à trouver sa voie.

Des critères contradictoires

Le critère de dépendance stratégique est bien ancré. On produit préférentiellement avec ses ressources nationales- ainsi le charbon allemand, chinois, américain ; le gaz russe ; l'hydraulique norvégienne, canadienne, brésilienne, française. Pour les pays dépourvus on cherche à substituer les sources importées- le nucléaire français, les renouvelables allemandes. Jusqu'à des sources quelque peu exotiques : la géothermie islandaise ; le lignite est-allemand ; la tourbe irlandaise...

Le critère protection de l'environnement s'est aujourd'hui imposé au premier rang. L'exercice de l'influence sur les choix énergétiques est l'acte fondateur du mouvement écologique- arrêt du nucléaire, au nom de la sécurité et du risque majeur ; discrédit du charbon, au nom des pollutions atmosphériques et du réchauffement climatique ; promotion des énergies propres - gaz naturel ; et surtout, spectaculairement, des énergies éolienne et solaire.

Le critère économique ne s'impose plus avec la même force de conviction qu'hier. La doctrine EDF de service public du "monopole vertueux" fondé sur le calcul économique n'est plus guère à la mode : on peut le déplorer car il nous a donné l'indépendance énergétique et un coût du kilowattheure inférieur d'un tiers à nos voisins.

Aujourd'hui, comme le différentiel des prix est ravalé au second ordre, on admet que l'électricité soit devenue la vache à lait de multiples autres finalités publiques, même si elle en est plus chère. A condition toutefois de ne pas exagérer. Ainsi le débat enfle en Allemagne où on finit par se rendre compte que c'est le contribuable qui paie le surcoût des renouvelables, à travers le tarif de rachat imposé - 15 milliards d'euros, le quart de la facture électrique

Des choix complexes et des débats passionnés

Ce qui rend les choix énergétiques particulièrement complexes et les débats publics particulièrement passionnés, c'est que le rang de classement des énergies selon les divers critères d'évaluation est extrêmement contrasté. Telle source, bien classée sur un des critères l'est très mal sur tel autre. Et réciproquement. Les protagonistes ne parlent pas le même langage, rendant le dialogue difficile, voire impossible.

Ainsi le charbon est sale et pas cher : abondant, très bien classé selon le critère du coût économique mais le plus mal classé pour la pollution ; le lignite, encore pire.

Le nucléaire, propre, compact, peu dépendant des importations porte la tare du « risque majeur » - probabilité faible, conséquences graves, à qui on peut faire tout dire, selon le principe de précaution. Les partisans du nucléaire sont sourds aux reproches que l'on fait à leur énergie qu'ils parent de toutes les vertus, tandis que ses opposants sont aveugles, la rejetant en bloc.

Les énergies renouvelables, qui ne consomment pas de sources épuisables ou importées, ni ne rejettent d'émissions polluantes, sont très coûteuses et intermittentes nécessitant cinq fois plus de puissance installée pour une production équivalente aux sources classiques occupent beaucoup d'espace foncier et portent atteinte aux paysages.

Tentons de mesurer les coûts cachés de l'intermittence et de l'encombrement des sols. L'électricité ne se stocke pas, sauf à grands frais. Elle doit donc être produite au moment même où elle est consommée. Sa valeur économique diffère de son coût : élevée en période de pointe - soirées, hiver, été dans les pays chauds recourant à la climatisation, faible autrement. L'amortissement coûte cher pour un équipement qui ne produit rien pendant une bonne partie du temps

Les énergies intermittentes ne produisent qu'une partie de la journée ou de l'année - 1800 heures par an pour les éoliennes terrestres, 1500 pour le photovoltaïque- ont une valeur moindre que celles qui produisent avec constance (le nucléaire: 7000 heures sur les 8760 que compte une année) ou modulables (les turbines à gaz ; l'hydraulique de lacs). Les énergies aléatoires, produisant en fonction des caprices du soleil et du vent, ont une valeur économique encore moindre.

Les espaces « artificialisés » envahissent la géographie et menacent les paysages naturels. Par nature physique les renouvelables sont peu denses. La production française, 500 milliards de kwh, si elle devait être intégralement assurée par les sources éolienne et photovoltaïque (produisant 1500 heures par an) nécessiterait une puissance installée de 300 gigawatts. Pour produire 100% de la consommation française d'électricité, le nucléaire requiert moins de 100 km2 de terrain ; le photovoltaïque nécessiterait l'installation des panneaux occupant la surface d'un département (5 000 km²) ; l'éolien, de parcs sur la surface de deux départements (10 000 km²).

France et Allemagne au banc d'essai 

Alors que les deux nations ont tant accompli pour converger économiquement, elles divergent, et de plus en plus, sur les choix énergétiques. L'Allemagne se pose en modèle de la transition énergétique et donne le ton à l'Europe. La France continue de voter nucléaire, tant bien que mal, mais n'ose guère s'en vanter. Et pourtant...

Le coeur du désaccord porte sur la sortie du nucléaire et la part des renouvelables. Il y a aussi les effets collatéraux, moins visibles. Ainsi, le recours massif aux renouvelables oblige à des importations massives de gaz russe pour compenser l'intermittence, créatrices de dépendance et d'inquiétudes en Europe centrale. Le coût de l'électricité peut rester raisonnable pour les industries grâce au lignite (25% du mix, legs de la RDA), source à bon marché mais effroyablement polluante quand on compare la combustion de ses 200 millions de tonnes annuelles avec le coût du gramme de carbone épargné grâce au photovoltaïque. Les renouvelables de masse c'est aussi les lignes de transport à grande distance mobilisatrice d'espace et de pollutions visuelles.

Sur quinze ans, entre 1995 et 2011 l'Allemagne a investi 115 milliards d'euros (en monnaie constante) dans les éoliennes et le solaire photovoltaïque pour édifier une puissance installée de 60 000 mégawatts : c'est à dire déjà la moitié de sa puissance installée totale mais pour une production de seulement 70 milliards de kilowattheures par an, soit 15% de sa consommation.
Sur une période équivalente- entre1974 et 1990, la France a investi dans les centrales nucléaires 96 milliards d'euros (en monnaie constante) pour une production de 400 milliards de kilowattheures par an, soit 80 % de sa consommation. Un coût total d'investissement moins élevé, pour une puissance installée équivalente, mais une production six fois supérieure.


 

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Commentaires 44
à écrit le 16/06/2013 à 9:19
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Je vais mett tout le monde d'accord: si les français payaient leur électricité au prix allemand soit le double d'aujourd'hui en france, cela ferait 60 milliards de revenus supplémentaires pour EDF, donc pour l'état et cela comblerait le déficit budgé...

à écrit le 03/06/2013 à 18:22
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Les chiffres de 70 TWh donnés par M. Stoffaes sur le prod des ENR en Allemagne datent de 2008 et probablement ça l'arrange bien pour démontrer l'échec de la Transition énergétique en Allemagne. Réveillez vous M. Stoffaes, on est en 2013 ! http://ener...

le 04/06/2013 à 13:46
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Normal il fait partie du Corps des Mines: toujours leader pour dénigrer et être en retard d'une guerre sur les ENR...

à écrit le 11/05/2013 à 1:28
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Tout ça se résume à: quelle part des revenus des états correspondent à quelles énergies aujourd'hui et comment pourront-ils faire la transition vers un modèle leur assurant au moins le même revenu. Le reste, ils s'en foutent. La seule contrainte est ...

à écrit le 11/04/2013 à 12:00
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Ce texte bourré d'erreur factuelles, basé sur des données totalement datées est toujours sur La Tribune ! Triste que le débat sur la transition ne permette pas plus de diversité d'opinion et qu'on continue à nous infliger la vision datée, passéiste e...

le 05/06/2013 à 21:08
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Les ecolos, l'ont voulu : la récession ; le retour à la terre ,normal pour les ecolos ! C'est leur époque , ils trônent partout ! Alors , serait-on tous impuissants devant un certain désastre national ? Ou est le sursaut ?

à écrit le 04/04/2013 à 13:51
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Dans le mix énergétique, l'éolien a son petit intéret ,la production dépend assez peu de la période d'ensoleillement et produit plus l'hiver que l'été en moyenne. De plus il peut être utilisé à faible coûts par les particuliers. Même si la concurence...

à écrit le 01/04/2013 à 18:44
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Tout a fait en phase avec les commentaires de Steph sur les vrais couts comparés du nucléaire et des ENr. Un mot pour constater qu'une fois de plus la petite Hydro est totalement absente du débat sur la transition et le mix énergétique. 60 000 m...

à écrit le 25/03/2013 à 19:16
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Que M. Stoffaes se contente de faire du lobby pro nucléaire dans sa chasse gardée: les couloirs des Ministeres et de l'Assemblée, là pu le Corps des Mines a une bien meilleur audience ! Par ce que quand je lit les commentaires ci-dessous on voit bien...

à écrit le 23/03/2013 à 16:06
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Dans l'article il ne parle pas de la méthanisation avec plus de 5000 installations en Allemagne... et qui commence a se développer en France et dont le nombre d'heure de production est proche du nucléaire.

le 25/03/2013 à 2:36
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Y'a même un procédé complémentaire à la méthanisation, c'est très astucieux par ce que ça récupère le CO2 émis par la méthanisation pour le mélanger avec de l'hydrogène (produit par électrolyse lors des surproduction solaire ou éoliennes) pour en fai...

à écrit le 23/03/2013 à 10:22
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@ Mr STOFFAES, votre article contient tellement de contre-verites qu'il en est effarant d'incomptence, ou d'intox. Par ou commencer ? 1/ Les couts du nucleaire (oui, LES) : le nuke ancien type Fessenheim est aujourd'hui reclame par la CRE et EDF a 5...

le 25/03/2013 à 20:35
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Steph, excellente réponse, + 1 ! En allemagne on constate que désormais l'éolien et le solaire produisent parfois tellement que les prix de l'électricité deviennent négatifs. Alors plutôt que de payer pour vendre les entreprises Allemands préparent p...

le 11/04/2013 à 12:07
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Merci Steph pour cette réponse pleine de bon sens, dommage que La Tribune ne laisse pas la parole à des personnes plus compétentes et mieux informés de la réalité énergétique d'aujourd'hui.

à écrit le 22/03/2013 à 11:48
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Même le pétrolissime JR Ewing était passé aux ENR. Faut donc pas désespérer de nos Mammouths radioactif ! http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=cJOvApTJrmc&feature=endscreen

à écrit le 22/03/2013 à 9:46
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Seulement 17 ans d'investissements dans le nulcéaire auraient permis de produire 80 % de la production totale d'électricité ? Vous ne semblez pas non plus inclure dans votre calcul le coût du démantellement des centrales (qui devrait être bien supé...

le 22/03/2013 à 10:49
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Les courbes de prix entre les ENR (éolien ou solaire) sont désormais inversées dans plusieurs pays ou les ENR y sont moins cheres que le nuc: Allemagne, Italie, Espagne, Australie, Californie et même bientot...la perfide Albion si EDF réussi son arna...

le 22/03/2013 à 11:10
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On découvre depuis peu de temps qu'en cas d'accident la facture à payer par les braves grenouilles Française pourrait être comprise entre 400 et 5800 milliards d'Euros mais...chhhhuuuut, Monsieur le (très vieux) diplomé du Corps des Mines en est rest...

à écrit le 22/03/2013 à 7:50
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Il conviendrait d'utiliser une seule unité de mesure pour établir des comparaisons entre les différentes formes d'énergie:au niveau des énergies brutes,utiles,effectivement utilisées(rendement).Je propose le kWh avec 1tep=10MWh.

à écrit le 22/03/2013 à 1:43
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Sauf que vous ne remplacerez pas votre centrale nucléaire par une installation PV ou éolienne de même puissance. Alors certes leur kWh produit se rapproche rapidement de celui du nucléaire, mais ils sont encore bien loins de pouvoir les remplacer. Qu...

le 22/03/2013 à 11:00
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Ben les prix vont baisser et les grosses compagnies vont boire la tasse si elles ne prennent pas le train en marche de la transition énergétique (créations: smart grid, gestion de résaux, énergie à la demande, stockage etc..). Au final, d'ici 20 ans...

à écrit le 22/03/2013 à 0:07
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Ce pseudo article journalistique est une démonstration supplémentaire de la myopie totale des Mammouths du Corps des Mines, nostalgiques du 20° siècle et ses oligopoles énergétiques et dangereux . Ces beaux messieurs sont outrés que 80% des Allemand...

le 22/03/2013 à 9:03
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Encore et toujours ce mythe du complot organisé du lobby nucléaire mené par les ingénieurs des Mines. Cet argument lassant, en est devenu caricatural ! Penser que l'Allemagne est à la pointe est tout autant un effet d'optique marketing : en 2012, 57%...

le 22/03/2013 à 10:40
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S4m vous parlez d'un "gap pas si énorme" entre la France et l'Allemagne, on aimerait vous croire. Allez donc expliquer cela à nos Technocrates qui ont fait passer la France de 15% d'ENR en 1990 à...15% en 2012

le 23/03/2013 à 10:27
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Le gap n'est pas si enorme ?! Sauf que l'Allemagne etait a 6% d'EnR en 1995 et a 21% aujourd'hui, en progression de 2-3% par an (1% PV, 1.5% eolien et 0.5% le reste). Tandis que nous bons Francais, bien nombriliste et suffisants, nous stagnons a 15% ...

à écrit le 21/03/2013 à 22:09
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Très bon article auquel il ne manque que la composante monétaire. Lorsque tous les curseurs de l'endettement en devises sont au taquet, mieux vaut produire plus cher chez soi en monnaie locale que d'importer moins cher de l'étranger en devises. Le ga...

à écrit le 21/03/2013 à 22:02
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Il est quand même dommage que Christian Stoffaes, polytechnicien ingénieur des Mînes payé par le RTE confonde (forcément à dessein) taux de charge et disponibilité lorsqu'il compare éoliennes et centrales nucléaires. La disponibilité moyenne des éoli...

à écrit le 21/03/2013 à 21:34
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Chaque pays a ses spécificités. Ex la France est un pays touristique où installer des éoliennes a un impact beaucoup plus grand que le faire dans les plaines d'Allemagne du Nord qui ne sont pas la dernière destination à la mode. J'aurais en France pl...

le 22/03/2013 à 10:43
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manque de pot pour mjj, de ce côté aussi des arguments le mythe s'effondre. Les estimations de "pertes d'image" en cas de catastrophe nucléaire se chiffre en centaines de milliards d'euros (voir l'IRSN) et les premiers touchés seront le tourisme et ...

à écrit le 21/03/2013 à 16:41
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Article écrit par un X-mine, donc difficile pour lui de ne pas taxer ceux qui critiquent le nucléaire d'hystériques.. Marrant mais un peu réducteur et du mal pour l'auteur à trouver des vertus dans la transition énergétique. Ce corps de mines la subi...

le 25/03/2013 à 20:45
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Le Corps des Mines est peuplé de Mammouths aveuglés par leur complexe de supériorité. Malheureusement pour la nation Française le domaine de l'énergie est leur "chasse gardée exclusive" et il ne faut pas se faire d'illusion avec eux l'expression "Tra...

le 27/04/2013 à 10:08
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Je ne comprend pas pourquoi vous considérez un X-Mines comme a priori intellectuellement malhonnête . Moi je dirai que, a priori, il a des compétences et des connaissances qui lui permettent de donner des avis plus pertinents !! J'ai l'impression que...

à écrit le 21/03/2013 à 16:30
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Beaucoup de choses intéressantes mais pas mal d'erreurs et une conclusion un peu trompeuse. D'une part l'éolien c'est 2300 à 4000heures suivant les sites et pas 1500 ou 1800 heures. D'autre part le parc nucléaire français, s'il devait être reconstrui...

le 22/03/2013 à 0:14
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C'est sur qu'avec le hold-up qu'EDF est en train de commettre auprès de la population Anglaise (120 ? le MWh garanti pendant 40 pour les projets d'EPR !!) ils peuvent désormais se permettre de donner des leçons d'économies à tous le monde nos géniau...

le 29/03/2013 à 17:53
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En France l'éolien terrestre a un facteur de charge de 23% d'après RTE, avec un parc éolien récent; en Allemagne sur les 10 dernières années le facteur de charge moyen est de 16,3% (chiffre officiel allemand). Cela représente respectivement 2015 heur...

le 20/04/2013 à 8:11
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@jardinier : precisez donc mon cher, c'est un peu facile de faire l'intox. Le centre de stockage de Bure va bel et bien couter 35 Milliard d'E. Le cout d'installation des EnR surtout le PV a completement chute, quelques chiffres suffisent : le PV au ...

à écrit le 21/03/2013 à 14:54
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Mouais, les hypothÚses sont bien posées, mais le montant des investissements nucléaires en France me semble trÚs sous évalué. Quant à l'intermittence des EnE qui doit être compensée par du thermique, même RTE dit que ce n'est pas le cas (ta...

à écrit le 21/03/2013 à 11:39
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En attendant, c'est le contribuable qui trinque avec des mesures comme le projet de taxe sur le gazole ou la supression des lampes à incandescence. Je me suis fourni en LED et ampoule fluocompacte sur www.luminaire.fr et je dois admettre que ça m'a b...

à écrit le 21/03/2013 à 10:47
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Très bon article avec ce comparatif. "Un coût total d'investissement moins élevé, pour une puissance installée équivalente, mais une production six fois moindre.": il n'y a pas une erreur à la fin de la conclusion ?

le 21/03/2013 à 20:42
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Grossière étourderie : ce n'est pas "6 fois moindre" mais "6 fois superieure". Exçellent article à part cette énorme coquille!

à écrit le 21/03/2013 à 10:12
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enfin un bon article sur le web. c'est rare !

le 21/03/2013 à 19:43
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oui c'est à peu près aussi rare que de voir les responsables de notre Atom'cratie assumer les risques démentiels que nous font courir nos pétaudières radioactives !

le 21/03/2013 à 23:47
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ouais....si seulement les Apparatchiks du Corps des Mines étaient aussi doués pour s'occuper de mettre en place une vraie assurance pour couvrir les frais en cas d'explosion de leurs pétaudières nucléaires dans ce cas j'applaudirai mais là c'est tout...

le 22/06/2013 à 17:39
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on ne connait pas la durée de vie des panneaux solaires ni des condensateurs et le recyclage- c'est nouveau tout beau..........on en parlera dans 20 ans ou 30 ans et on fera le calcul

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