C'est la crise et les consommateurs se serrent la ceinture. Mais les femmes sont les femmes et une petite robe de temps en temps, ça fait du bien au moral. Le groupe de prêt-à-porter espagnol Inditex, propriétaire de la célèbre marque Zara, a bien compris que les fashionistas demeuraient prêtes à dépenser, pourvu que les produits ne soient pas trop chers. Vêtements inspirés des grands couturiers mais commercialisés à des prix très abordables, tel est le business model d'Inditex, lequel vient encore une fois de prouver son caractère défensif, dans un monde du textile qui se détricote pourtant au fil des ans. Publié ce matin, le bénéfice net a grimpé de 4,3 % au troisième trimestre, à 456 millions d'euros. Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg n'en espéraient pas tant. D'où la hausse de 2 % du cours de Bourse ce matin, lequel s'adjuge 34 % depuis le début de l'année. Une satisfaction supplémentaire pour celui qui a ravi à l'américain Gap le rang de numéro un mondial du prêt-à-porter début 2009.
Zara revêt ses habits de fête
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