Les sites Brandtrotters.com, le découvreur de marques aux quatre coins du monde, Presqueparfait.com, le spécialiste des vêtements pour bébé, 1monde2sport.com, qui vend des articles pour sport de combat et Menlook.com, qui habille les hommes, ont quelque chose en commun : tous utilisent le logiciel Prestashop pour leur site d'e-commerce. Ils ne sont pas les seuls. En France, 12.000 adresses d'e-commerce ont choisi Prestashop, sur un total de 82.000 recensés par la Fevad (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance).
Prestashop est un logiciel Open Source dont la version de base se charge directement et gratuitement sur le site Prestashop.com. Cependant, comme dans tous les modèles Open Source professionnels, Prestashop gagne de l'argent en vendant des modules complémentaires pour apporter plus de personnalisation aux sites d'e-commerce en ligne. Ces modèles coûtent 80 à 300 euros. Ils permettent de payer en un seul clic, d'améliorer la livraison des produits ou de comparer des produits.
Développement à l'international
"La société peut aussi facturer d'autres services comme la présentation de nouveaux systèmes de paiement à ses clients", explique Christophe Crémer, le directeur général de Prestashop. Cet ancien fondateur de Sybel Informatique puis de Meilleurstaux.com imagine un avenir brillant pour cette solution Open Source. "Nous constatons une croissance mensuelle de 20 % de nouveaux sites qui installent Prestashop", note le dirigeant. Il avoue un chiffre d'affaires 2010 de 1,4 million d'euros. Cependant, avec le développement à l'international, l'ouverture d'un bureau aux États-Unis et la montée en charge de ses premiers clients, il envisage, à terme, un potentiel de chiffre d'affaires d'une trentaine de millions d'euros. " Notre ambition est de permettre aux marchands de créer des sites Internet complets, performants avec un fort niveau de personnalisation", souligne Christophe Crémer. L'avantage du modèle Open Source est que le logiciel peut s'enrichir des expériences acquises sur le terrain par divers contributeurs.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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