Elections européennes : le jeu des six familles... politiques

On peut rassembler les groupes qui composent le Parlement européen en six grandes familles politiques. Au volapuk linguistique le dispute celui des idées. Pas facile d'en tirer un programme politique cohérent.

LA CONTINUITÉ

Le premier (en nombre de députés) des partis européens est le seul à défendre sans réserve le bilan de ces dernières années. Il faut dire que les deux postes clés de l'exécutif ont été occupés par des hommes issus de ses rangs : le Portugais José Manuel Barroso à la tête de la Commission de Bruxelles et le Belge Herman Van Rompuy au Conseil européen.

Sans parler de la place prédominante dans le cénacle des chefs d'État et de gouvernement avec Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (jusqu'en 2012). Pas de projet de rupture en vue, donc, sinon un contrôle plus strict de l'immigration et une main tendue à ceux qui considèrent qu'il est temps de redéfinir les compétences de l'Europe, en « laissant les pays seuls responsables du règlement des problèmes de moindre importance », promet son manifeste.

Candidat malheureux pour emmener les troupes au combat, le commissaire français Michel Barnier a admis lui-même que Bruxelles s'occupait de trop de choses. Le coeur du projet du PPE reste l'« économie sociale de marché », un concept des années 1950 dont les politiques de libéralisation et la crise ont usé les contours au point de les rendre indiscernables. Le scandale de la NSA étant passé par là, le centre droit veut faire de la protection des données « un droit humain ». Mais il part au combat lesté d'une ambiguïté sur les intentions de son candidat, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a admis qu'il visait plutôt la présidence du Conseil européen... avant de se rétracter.

UN FÉDÉRALISME ASSUMÉ

L'ALDE, qui regroupe libéraux et démocrates, est le seul mouvement à porter un projet ouvertement fédéraliste et s'est choisi comme tête de liste deux vétérans de la politique européenne : le Finlandais Olli Rehn, qui termine un troisième mandat à la commission aux Affaires économiques et monétaires, et le Belge Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre.

« J'avoue que je suis obsédé. Pas par le fédéralisme. Je suis obsédé par la perte de richesse en Europe aujourd'hui », explique le Belge.

Candidat malheureux à la présidence de la Commission européenne en 2009, il rêve secrètement d'y revenir si les deux partis du centre n'arrivaient pas à s'entendre. Mais son fédéralisme militant, qui l'a rapproché d'un autre cheval fou de la scène bruxelloise, Daniel Cohn-Bendit, effraie les chefs d'État.

Passablement affaiblis partout en Europe, particulièrement en Allemagne où le FDP, désormais marginalisé, fournissait le gros de ses troupes au Parlement de Strasbourg, les membres de l'ALDE entonnent un credo libéral classique : défense des libertés individuelles, de la libre circulation des personnes et des capitaux, critique virulente de la politique de surveillance électronique de la NSA. Un cadre idéologique où l'Alternative de François Bayrou, pourtant membre de l'Alliance, aura peut-être du mal à s'inscrire.

PSE LE CHANGEMENT... SANS RUPTURE

Donnés gagnants dans les sondages, les socialistes européens ont joué la carte de la personnalisation du combat électoral en poussant sous les feux de la rampe l'actuel président du Parlement, Martin Schulz. Au risque de se désunir. Cet ancien libraire de 58 ans, dont vingt avec un mandat de député, n'aura pas le soutien du Labour britannique, qui juge que sa venue sur l'île d'Albion pendant la campagne pourrait s'avérer « contre-productive », vu l'euroscepticisme ambiant au Royaume-Uni.

Le programme du PSE, intitulé « 100 jours pour changer l'Europe », plaide pour un retour à une politique keynésienne de soutien à la demande, financée par une lutte plus active contre l'évasion fiscale et la taxe sur les transactions financières. Il réclame l'« abolition de la troïka », l'attelage formé par la Commission, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui a imposé la rigueur aux pays sous programme d'aide. Il propose de porter la « garantie européenne pour la jeunesse » - créée en 2013 pour financer la formation des jeunes chômeurs - de 6 milliards à 22 milliards d'euros et de compléter le pacte de stabilité par un « Pacte de progrès social », autrement dit de mesurer les restrictions budgétaires à l'aune de leurs conséquences sur l'emploi et les filets de sécurité sociaux. Sur le terrain financier, ses propositions sont dans la continuité de ce qui a été entrepris par la Commission Barroso II.

Comme les Verts, il plaide pour une réindustrialisation de l'Europe sur fond de « décarbonisation » de l'économie. Mais on cherche en vain une proposition d'harmonisation fiscale ou sociale ou une proposition de réforme institutionnelle ambitieuse de la zone euro. Signe que les sociaux-démocrates sont divisés sur ces sujets.

LES VERTS, LE « NEW GREEN DEAL »

Les écologistes européens ne se sont pas compliqué la vie pour « marketer » leur programme. Ils l'ont appelé comme en 2009 le « New Green Deal ». Comme on pouvait s'y attendre, ils proposent de revoir à la hausse les objectifs climatiques de la Commission européenne... en dépit du fait que l'industrie les juge destructeurs et que les négociations multilatérales sur le climat, qui reprendront à Paris en 2015, n'avancent pas.

Mais ils se cherchent également désormais un positionnement beaucoup plus offensif sur les terrains sociaux et financiers. Leur nouveau paradigme : la « réduction des dettes », financière mais aussi sociale (les inégalités) et environnementale (la captation des ressources naturelles aux dépens des générations futures), un credo plus éloigné que jamais du discours keynésien de la social-démocratie.

Outre la création d'une taxe sur les transactions financières, ils plaident pour une restructuration des dettes publiques et privées en Europe, autrement dit une redistribution radicale de patrimoine entre Européens. Fidèles à leur credo paritaire et à leur phobie du culte du chef, ils présentent deux têtes de liste : le vétéran José Bové et une Allemande de 32 ans diplômée en turcologie, Ska Keller.

LA GAUCHE EUROPÉENNE CONTRE LE MUR DE L'ARGENT

La gauche de la gauche a choisi de se ranger derrière Alexis Tsipras, le leader de la coalition grecque Syriza, qui avait créé la surprise en 2012 en devenant le premier parti de gauche grec, loin devant le tout-puissant Pasok.

Son fonds de commerce : la montée des inégalités non seulement au sein des sociétés européennes, mais entre pays du Nord, créanciers, et pays du Sud, débiteurs. Un constat difficilement réfutable. Sa cible : les politiques d'austérité et le « bloc multicolore néolibéral » qui unit, selon son leader, sociaux-démocrates et conservateurs. Se référant au leader du cartel des gauches français des années 1920, Édouard Herriot, Tsipras entend « détruire le mur de l'argent » et demande la levée des mémorandums européens, ces programmes d'ajustement inspirés de ceux du FMI qui guident désormais les choix économiques du sud de l'Europe, et une restructuration des dettes sur le modèle de celle pratiquée au bénéfice de l'Allemagne dans les années 1950.

EUROSCEPTIQUES DE DROITE TRÈS DIVISÉS

Selon les sondages, les partis eurosceptiques qui n'appartiennent pas à la gauche devraient être les principaux gagnants de l'élection. Le Front national en France, le PVV aux Pays-Bas, le FPÖ en Autriche et l'Ukip au Royaume-Uni pourraient tous arriver en tête. En Italie, le Mouvement 5 étoiles (M5S) de Beppe Grillo pourrait dépasser 20% des voix. En Allemagne, le parti antieuro AfD devrait entrer au Parlement, de même que les néonazis du NPD.

Tous ces groupes ont certes en commun un rejet de l'Union européenne et de la zone euro dans sa configuration actuelle, mais, souvent, le rapprochement s'arrête là. Quoique favorable, comme le FN, à une sortie de l'UE, l'Ukip rejette, au nom de la tradition libérale britannique, toute alliance avec l'extrême droite française. Même situation de la part d'AfD, qui rejette l'euro au nom des principes de l'ordo-libéralisme allemand et qui ne peut souffrir les intentions du FN en matière d'utilisation de la planche à billets.

Officiellement, le parti de Marine Le Pen a forgé une alliance regroupant le PVV néerlandais et le FPÖ autrichien. Mais, outre que cette alliance a refusé de présenter un candidat commun à la Commission, elle affiche des programmes assez divergents. Le FPÖ ne cherche pas à sortir de l'UE, mais à la changer en une vaste confédération. Quant au PVV, il défend une certaine tradition libérale néerlandaise assez éloignée du programme du FN. Enfin, l'inclassable Mouvement 5 étoiles se rapproche plus de la gauche : il veut revenir à une « communauté européenne » plus solidaire avec l'émission d'« eurobonds ». Et, seulement en cas d'échec, sortir de la zone euro. Il refuse toute alliance.

 

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Commentaires 54
à écrit le 20/05/2014 à 0:47
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Et qui a voulu la construction européene? Les peuples? Sûrement pas...Et qui a voulu qu on arrive avec 28 pays aux frontières de la Russie (mais qu aux frontières, faut obéir au fédérateur extérieur)? Est ce normal que la douane, la monnaie et la co...

à écrit le 17/04/2014 à 15:48
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Si on est en élection on pourrait dire: prenez votre retraite! On compte 25% de jeunes au chômage, c'st une hécatombe sociale! On fait des plans de départs aussi des sites et des emplois publics. La pauvreté ne se résorbe pas depuis des décennies, es...

à écrit le 17/04/2014 à 15:34
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Si on parle des européennes, c'est plutôt mauvais l'emploi! Par exemple, en France on prend des ingénieurs pour faire du quart temps éducatif en primaire... ne pourrait-on employer nos diplômés autrement qu'en emploi alimentaire ou improductif? D'ail...

à écrit le 17/04/2014 à 14:54
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Si on parle de l'Europe, des emplois préoccupation première des français qui attendent des mesures choc, on peut évoquer le poulet DOUX. Selon ce qu'on trouve, l'entreprise aurait touché de la PAC en dix ans 500 millions d'euros. Pour quel résultat? ...

à écrit le 17/04/2014 à 14:37
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Aux Européennes, on parle des aides à l'emploi ou au chômage? Y aura-t-il une allocation ou une subvention, payée ou pas, pour cause de complexité administrative? Et quid du marché caché de l'emploi, alors que certains chômeurs s'immolent de désespoi...

à écrit le 17/04/2014 à 14:03
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Le système européen n'est-il pas crétin? En France par exemple, après une grande école, ingénieur par exemple, on vous met au chômage pour un tiers des effectifs, alors que d'autres sont contraints de changer de métier pour un emploi inutile, dès la ...

à écrit le 17/04/2014 à 13:54
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si on dit allez les bleus, on récolte des impôts locaux? Que se passe-t-il quand une mairie change de bord? On publie trop d'assistés pour 60% de la population...

à écrit le 17/04/2014 à 13:23
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question d'élections, la France serait exemplaire en terme de valeurs... alors nous sommes de boulet de l'Europe... Parlera-t-on de la petite dette qui monte ou bien du chômage qui monte? Y aura-t-il des mesures protectionnistes, des mesures sécessio...

à écrit le 17/04/2014 à 12:54
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Aux européennes on annonce un vote dur à l'extrême en Europe, y aura-t-il une revanche sur la politique de chômage, l'inadaptation de l'euro à une zone sous-compétitive qui subit une explosion du chômage alors qu'on refuse de donner du travail à nos ...

à écrit le 17/04/2014 à 12:16
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Il y aurait lors de ces municipales et dans toute l'Europe une poussée de fièvre alors que le chômage ne cesse d'augmenter, un scandale! Et si on chantait à l'ex premier ministre, ce n'est qu'UN AU REVOIR, en chœur national et en musique républicaine...

à écrit le 17/04/2014 à 11:56
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On peut noter le gros bataillon non représenté des abstentionnistes, premier mouvement. On entend dire que le FN ferait un score, voila la crise de civilisation! Mais alors l'Europe serait "criminelle" en matière d'emplois? Surtout en terme d'emploi ...

à écrit le 14/04/2014 à 6:45
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Le Centre/Modem est l'un des rares partis à améliorer l'Union européenne vers plus de démocratie en proposant qu’un président de l’Europe soit élu au suffrage universel. C’est la meilleure façon d’incarner l’Europe, plutôt que d’avoir un président de...

à écrit le 13/04/2014 à 23:12
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Les seuls partis vraiment pro-européens sont en fait le Centre/Modem, les Verts, les Socialistes et une partie de la droite sauf que l'autre soutien des partis séparatistes. Des partis comme le FN sont soutenus par Poutine qui cherche à affaiblir et ...

le 14/04/2014 à 12:59
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n'importe quoi !

à écrit le 11/04/2014 à 17:56
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Il manque le groupe des conservateurs et réformateurs européens regroupant des britanniques, des polonais, des tchèques et qui est euroréaliste et pas pour l'état nounou actuel de l'Union européenne.

à écrit le 11/04/2014 à 12:53
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Voilà , maintenant que vous les avez tous lus , je peux déclarer qu'ils sont pour être au pouvoir , mais pas pour arranger vos affaires. FN , le parti qui se fiche du pouvoir et qui est LE seul à s'occuper de VOS affaires. En bref...LE SEUL PARTI H...

le 13/04/2014 à 23:08
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Le FN nous ennuie profondément avec ses pubs à 2 balles et raisonnements foireux. Marine le Pen était encore à Moscou ces jours-ci pour faire financer son parti séparatiste qui arrange évidemment Poutine car çà affaiblit l'Europe. En plus elle y défe...

le 14/04/2014 à 6:44
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C'est payé combien de faire de la propagande pour le FN ?

le 14/04/2014 à 17:15
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VIVE MARINE!!! vive le FN !!

le 14/04/2014 à 18:50
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" le parti qui se fiche du pouvoir " Et bien qu'il ne se présente pas si ça ne l'intéresse pas !

à écrit le 11/04/2014 à 12:14
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Merci pour ce panorama des groupes parlementaires européens qu'on connaît trop peu en France.

le 12/04/2014 à 15:03
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ça nous fait une belle jambe, à voir comment marche cette europe, et dans le chaos dans lequel elle nous maintient !!

le 13/04/2014 à 23:14
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Ce n'est pas l'Europe qui pose problème mais les Nations qui selon les partis au pouvoir empêchent des avancées en Europe pour des intérêts politiques de court terme. Ne pas se tromper d'analyse.

à écrit le 11/04/2014 à 8:56
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Un budget de 1000 miliards d'Euros , 27 pays, 766 députés, 55000 fonctionnaires : un Monstre ! Ingérable, dispendieux, Un peu plus de simplicité pour l'exemple : divisons par deux les rémunération pour commencer, aprés tout un élu devrait être bén...

le 13/04/2014 à 23:16
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Ce sont plutôt les différentes couches des 28 pays concernés qui posent problème car par rapport à la population européenne le dispositif européen est proportionné même s'il faut l'améliorer.

à écrit le 11/04/2014 à 8:33
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Faute de pouvoir contrer la claque monumentale qui se profile, l'UMPS et les VERTS vont donner une interprétation trés tendancieuse du vote qui se profile qui traduit en réalité un rejet des partis en place depuis 20 ans, en cautionnant n'importe qu...

le 13/04/2014 à 23:20
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Ce sont au contraire les Nations qui ont empêché des avancées majeures en Europe comme le vote d'un président européen et une simplification des structures avec plus de démocratie comme le Centre/Modem le propose. Ne pas inverser l'analyse pour faire...

à écrit le 10/04/2014 à 17:14
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Nous attendons que l'Europe tombe par terre comme est tombé l'URSS,par manque de carburant la machine s’arrêta.Avec la planche à billets c'est pas demain la veille me direz-vous.Vas-y Mario c'est bon,Vas-y Mario c'est bon bon bon.(sur l'air de la cha...

le 10/04/2014 à 20:22
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Nous , contrairement à vous , on n'a pas que ça à foutre d'attendre...Nous combattons pour des gens dont la vie est difficile... Vous pouvez comprendre ce que cela signifie ?

le 12/04/2014 à 10:48
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On ne nous (Européens) laisse pas le choix malheureusement .

le 13/04/2014 à 23:23
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Le FN fait le jeu de Poutine et se sert du peuple comme Mussolini en son temps mais n'en a rien à faire. On le voit faire partout de la propagande basique d'ailleurs. Aucun argument valable.

le 14/04/2014 à 17:17
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VIVE LE FN !!

à écrit le 10/04/2014 à 16:37
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Si on note dans les intentions une fièvre droitière, c'est une contestation d'une Europe qui méprise les peuples et inefficace en terme d'économie faute de performance, le chômage galope surtout chez les jeunes... Notez qu'en France 60% des diplômés ...

à écrit le 10/04/2014 à 15:10
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L'Ukip est en contact avec Debout la République, au niveau français.

à écrit le 10/04/2014 à 14:22
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Le centre qui participe a tout les gouvernements depuis 40 ans partout en europe est responsable de la catastrophe qui vient ,pas une seule voix doit allez au centre ni a l'UMPS

le 10/04/2014 à 21:38
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Le centre à eu quelques ministères, mais n'a jamais pu mener sa politique depuis giscard d'estaing Vous jetez vite le bėbė avec l'eau du bain.

le 11/04/2014 à 12:55
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Normal...avec tous ces Bofs !!!

à écrit le 10/04/2014 à 13:09
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On a décidé de s'inviter... Il est où , le gâteau ? ;-)

à écrit le 10/04/2014 à 13:07
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Le Centre/Modem est l'un des rares partis à améliorer l'Union européenne vers plus de démocratie en proposant qu’un président de l’Europe soit élu au suffrage universel. C’est la meilleure façon d’incarner l’Europe, plutôt que d’avoir un président de...

le 10/04/2014 à 13:10
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Non , pas le modem , nous , ...On va faire mieux...Soyez-en assurés !!!

le 10/04/2014 à 13:13
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J'adore Klingande Jubel !!!...et le Centre Modem aussi d'ailleurs !

le 10/04/2014 à 14:12
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La seule alternative aux partis européistes tarditionnels (FN compris), c'est l'UPR (UPR.FR), le SEUL parti politique qui souhaite sortir de l'UE sans ambiguité via l'ARTICLE 50, (clause de sortie de cette UERSS).

le 10/04/2014 à 20:18
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Klingande Jubel et Adrrrrrrianna , ne s'agi-il pas de ces 2 Femmes-Clowns du Cirque Pinder... ? J'adore !!!

le 10/04/2014 à 20:20
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J'adore positivement le Modem...ce poisson , surnommé aussi Poisson-Bouffon est des plus amusants !!! ;-)

le 13/04/2014 à 23:29
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Moi aussi j'adore Klingande Jubel et le Centre Modem ! Mais je déteste le FN, parti séparatiste soutenu par Poutine pour affaiblir l'Europe et financé par le gaz russe payé par le peuple.

à écrit le 10/04/2014 à 12:44
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S'ils pouvaient même tirer l'argent sur votre compte courant et vos livrets d'épargne. Du fric pour nos députés, commissaires, ministres....rois, reines européens svp.

le 10/04/2014 à 13:11
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Leur budget de fonctionnement est inférieur à celui d'un gouvernement comme celui de la France alors qu'ils représentent 28 pays européens. Le problème n'est pas l'UE mais les Nations qui tirent chacune la couverture à elles pour empêcher l'Europe d'...

le 10/04/2014 à 14:00
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"Leur budget de fonctionnement est inférieur à celui d'un gouvernement comme celui de la France alors qu'ils représentent 28 pays européens" --> et d’où viens le budget de l'UE ? a ce que je sache l'UE ne produit rien, ni ne vends rien... cet a...

à écrit le 10/04/2014 à 12:15
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Donc si l'on comprend bien les uns sont d'accord sur l' UE dans la division et les autres sont unies dans le désaccord avec l' UE! Conclusion, on ne risque pas de s'en sortir si l'on n'en sort pas!

le 10/04/2014 à 12:38
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ben, c'est tout à fait ça...

à écrit le 10/04/2014 à 11:38
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...Qu'ils rassemblent donc! ils vont "en avoir pour leur argent "!! une gifle mémorable!!!!

le 10/04/2014 à 12:02
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Cool, un bon gros bloc d'eurosceptiques de droite pour faire trembler les eurocrates grassouillets!

le 10/04/2014 à 12:41
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Comme les eurosceptiques ont des points de vue très différents çà va apporter quoi à part de la gabegie en plus ?

le 10/04/2014 à 19:03
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la gabegie, souvent ça sert pour mettre la m...de! au point où on en est! ...un peu de marasme, ça met du piquant!

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