La chute est sévère pour l'ensemble des grandes places mondiales

Les places asiatiques ont signé mercredi leur dernière séance de l'année 2008. La Bourse de Hong-Kong clôture cette année mouvementée sur les marchés par un plongeon de 48%.

L'année 2008 aura été une "annus horribilis" pour l'ensemble des places boursières mondiales. Ce mercredi matin en Asie, la bourse de Hong Kong a achevé cette année sur une chute annuelle de 48,3%, la plus forte en 34 ans. Elle a terminé la journée en faible hausse par rapport à la veille, de 1,1%, l'indice Hang Seng s'affichant à 14.387,48 points.

La Bourse de Shanghai clôture pour sa part l'année en baisse de 65,5%, la plus forte baisse de ses 18 ans d'histoire. Ce mercredi, l'indice composite a terminé en baisse de 0,66% à 1.820,81 points.

De son côté, la bourse de Sydney a terminé ce mercredi l'année 2008 sur une chute annuelle de 41,3%. Elle a fini la journée en faible hausse, l'indice S&P/ASX200 gagnant 1,9% à 3.722,3 points.

Mardi matin, c'est Tokyo qui a signé sa dernière séance de l'année avant une réouverture le 5 janvier sur une baisse annuelle de 42,1%. Soit la plus forte baisse sur un an enregistrée depuis la création de l'indice Nikkei il y a 58 ans.

Du côté de l'Europe, l'indice Dax de la Bourse de Francfort a signé sa dernière séance de l'année mardi avec une baisse annuelle de 40,4%, l'une des deux plus mauvaises performances de son histoire (il avait gagné 22% en 2007). Du côté des valeurs, la plus mauvaise performance 2008 du Dax revient au fabricant de semi-conducteurs Infineon , qui a plongé de 88,1%, devant Commerzbank (-74,7%) et Deutsche Postbank (-74,5%).

L'indice vedette de la Bourse de Milan, le SP/Mib s'est pour sa part  effondré de 49,52% sur l'ensemble de l'année 2008. De son côté, l'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid, dont c'était aussi mardi la dernière journée de cotation en 2008, a perdu sur un an près de 40% de sa valeur, la plus forte baisse depuis sa création en 1992.

Le Swiss Market Index (SMI) des 20 valeurs vedettes de la Bourse suisse a également achevé mardi l'année 2008 sur une perte record de plus de 34,5% en douze mois. Les titres des deux géants bancaires helvétiques, UBS et Credit Suisse, ont notamment perdu respectivement 70 et 60% en un an.

Enfin, les indices vedettes des Bourses nordiques ont perdu près de la moitié de leur valeur en 2008, la pire année depuis leur création. Au terme de la dernière séance de l'année mardi, la Bourse de Stockholm a terminé sur une baisse annuelle de 38,8%, Copenhague de 46,6%, Oslo de 52,8%, Helsinki de 53,4%, et Reykjavik, amputé en octobre des valeurs bancaires, a plongé de 94,4%. La Bourse de Prague affiche quant à elle une chute record de 52,7% depuis le début de l'année.

L'indice parisien n'échappe pas à la correction sévère qu'ont subi les marchés financiers. Il affiche une chute de 42,68% sur l'année 2008 avec un plus bas à 2.838,50 points atteint le 21 novembre dernier, contre encore plus de 5.600 points le 2 janvier 2008.  A Wall Street, le Dow Jones termine 2008 sur une baisse de 33,8%, tandis que le Nasdaq a perdu 40,5% de sa valeur.
 

 

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Commentaires 7
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans tous les cas, il y a eu des enrichissements fabuleux !!! RIEN NE SE CREE, RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORME !!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Messieurs les journalistes / analystes / spécialistes, comment nous expliquez-vous que la bourse US soit de loin la moins touchée (-34%, le rêve), quand tous les problèmes (subprimes, GM/Ford, dépendance énergétique au pétrole, sur-endettement, sur-c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les journalistes, les analystes et les spécialistes de la bourse sont de véritables moutons, pour ne pas dire de véritables abrutis...seul NY leur donne une direction...Mais avec le décallage horaire , ils sont à l'inverse de la tendance en règle gén...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Certes les bourses ont fortement chuté en une année, mais que l'on ne se fasse pas d'illusions: dans trois ans -voire deux- elles auront retrouvé leur niveau de mi-2007. Sinon, expliquez moi ou partiront les milliards de dollar injectés par les banqu...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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si les journalistes nous parlaient moins de la crise,la consomation des ménages repartirait , la pub sur la crise fonctionne , bravo vous allez réussir à mettre des millier de personne au chômage , merci encore.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Vive la crise ! Qu'elle soit longue et douloureuse, seul espoir de voir un changement durable s'inscrire dans les mentalités, dans les textes de lois puis dans l'organisation de la planète. La crise, c'est comme le psy ou le dentiste : tant qu'on n...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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rien ne sert de courir il faut arriver apoint .

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