Quasi faillite de Dubaï : les banques françaises tentent de rassurer le marché

Après leur forte chute de la veille suite à l'annonce de la quasi faillite de Dubaï, les banques françaises se reprennent. Elles ont annoncé qu'elles étaient peu exposées.

La quasi faillite de Dubaï ne devrait pas toucher les banques françaises. BNP Paribas, Société Générale, Calyon et Natixis ont toutes annoncé qu'elles étaient peu exposées à la crise qui frappe cet émirat. Euler Hermes, leader mondial de l'assurance crédit et filiale d'Allianz, a déclaré que son exposition à Dubaï World était modeste.

D'ailleurs, Natixis bondit de 5,31%. BNP Paribas progresse de 2,4%, Crédit Agricole de 1,74%, et Société Générale de 1,93%.
La veille, Société Générale a plongé de 5,5%, Axa de 5,4% et Crédit Agricole de 5,19%. Dexia a perdu 5,11% et BNP Paribas 5,06%. Sur le SBF 120, Natixis a lâché 7,11%.

Dubaï a inquiété les marchés mercredi en demandant le rééchelonnement de sa dette de 80 milliards de dollars, dont 59 milliards représentent la dette du conglomérat et groupe phare de l'émirat, Dubaï Word. Sa filiale Nakheel, promotrice de la construction des îles artificielles en forme de palmiers, ne peut pas rembourser, d'ici au 14 décembre, une obligation islamique d'un montant de 3,5 milliards de dollars.

L'émirat a tenté de rassurer les marchés jeudi en précisant que son entreprise bénéficiaire DP World, qui exploite 49 ports dans le monde, ne serait pas inclue dans la restructuration.

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