Nouveau coup de tabac sur les marchés

Dans le sillage du vent de panique qui a soufflé jeudi soir à Wall Street, les places européennes dégringolent à nouveau ce vendredi. A la Bourse de Paris, le CAC 40 touche de nouveaux plus bas annuels.

La première semaine de mai aura été meurtrière pour les places financières. La crise grecque et les craintes de contagion à d'autres pays de la zone euro, comme l'Espagne, le Portugal et l'Italie, ont affolé les investisseurs. Ce à quoi s'est ajouté jeudi soir un mouvement de panique encore inexpliqué à Wall Street, où le Dow Jones a chuté de 3,2% après avoir dégringolé de plus de 8% en séance.

De fait, après avoir plongé de 3,6% mardi, puis de 1,4% mercredi et de 2,2% jeudi, la Bourse de Paris poursuit sa dégringolade. Le CAC 40 a ouvert ce vendredi en baisse de plus de 3% à l'ouverture avant de calmer un tout petit peu le jeu. L'indice parisien est tombé sous le seuil des 3.500 points, enfonçant ainsi largement ses plus bas annuels (dernier point bas à 3.550 points début février).

Et l'ensemble des places européennes est aussi affecté par ce mouvement de défiance. Le Dax de Francfort recule de 2% et le Footsie 100 de Londres de 1,2%. L'indice Ibex de la Bourse de Madrid reculait de 2,2% dans les premiers échanges, la Bourse de Lisbonne de 3% et celle de Milan de 2,5%. Plus tôt, ce sont les marchés en Asie qui ont été attaqués, avec un recul de 3,1% pour l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo.

Les opérateurs sont d'autant plus nerveux que l'on attend en début d'après-midi les chiffres du chômage américain pour le mois d'avril, un indicateur toujours suivi de près par les marchés.

Par ailleurs, signe des tensions persistantes autour de la question des finances grecques, le taux des obligations d'Etat grecques à dix ans ont atteint un nouveau record à la hausse ce vendredi matin sur le marché obligataire européen, à 12,308%. Pour comparaison, le benchmark allemand, qui sert de référence en Europe, touche des plus bas et évolue à 2,727%.

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