L'extrême nervosité des investisseurs se traduit souvent par des réactions disproportionnées. Surtout lorsque la nouvelle du jour concerne un acteur de l'industrie bancaire. En l'occurence, le trader soupçonné d'avoir provoqué au travers de transactions non autorisées des pertes de l'ordre de 2 milliards de dollars à UBS finit par coûter plus cher qu'il n'y paraît.
En chutant de 10,8 % vendredi, l'action UBS est revenue à ses plus bas niveaux de mars 2009, effaçant ainsi deux ans et demi de gain. Pire, en l'espace d'une séance, sa capitalisation boursière a fondu de près de 4 milliards de francs suisses, soit près de 4,5 milliards de dollars.
Sujets les + commentés