La Bérézina n'en finit plus pour la Société Générale. La banque rouge et noire fait une fois de plus, à la clôture, figure de lanterne rouge du CAC 40 avec une baisse de 9,56 %. L'établissement signe à cette occasion sa quatrième séance consécutive de baisse à l'issue desquelles l'action a perdu 19,4%.
Une baisse qui intervient alors que, après Christine Lagarde, c'est désormais au tour de Michel Barnier, Commissaire européen au marché intérieur, d'évoquer ce matin la recapitalisation de certaines banques européennes.
Des commentaires qui pèsent un peu plus sur le compartiment bancaire déjà mal en point après la dégradation des notes de crédit de certains établissements financiers américains, la veille ( BofA, Wells Fargo et Citi).
Tout cela sur fond d'inquiétudes croissantes sur l'état de santé de l'économie italienne après la dégradation de sa note souveraine par Standard and Poor's en début de semaine. Cela va bien sûr sans compter sur l'idée, qui continue de faire son chemin, d'un éventuel défaut de la Grèce.
Ce contexte déjà largement connu et commenté, impacte lourdement le secteur bancaire en première ligne de ce déluge. A commencer par la Société Générale donc pour qui la note commence à être salée. Depuis ses plus hauts du 17 février dernier où l'action se payait encore 54,02 euros, le titre a chuté de plus de 70 %. Plus concrètement ce sont 28,5 milliards d'euros de capitalisation qui se sont envolés pour Société Générale soit ... peu ou prou le montant de la capitalisation actuelle de BNP Paribas.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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