Ce mardi, le CAC 40 a perdu 124,98 points à 3.362,56 points, dans un volume d'échanges de 3,869 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 0,39%. Le marché parisien signe sa plus forte baisse depuis le 1er novembre 2011 et termine sous les 3.400 points pour la première fois depuis le 16 février.
"Tout le monde est suspendu à l'échange de dette grecque avec les créanciers privés", résume Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
En baisse depuis l'ouverture, le CAC 40 a creusé ses pertes dans l'après-midi, alors que de son côté Wall Street reculait nettement en début de séance.
"Le marché montait non-stop depuis mi-décembre. La Grèce conduit à des prises de bénéfices assez appuyées", indique M. de Villepion. La tension montait sur les marchés à l'approche du résultat du plan de restructuration de la dette grecque, prévu jeudi soir. Le taux de participation des créanciers privés doit être d'au moins 75% pour que la Grèce puisse effacer une partie de sa dette et recevoir le second plan d'aide.
En l'absence de statistiques économiques américaines, les investisseurs se sont également concentrés sur les chiffres européens. Ils ont mal accueilli la révision à la baisse de la croissance du PIB (produit intérieur brut) de la zone euro, à 1,4% en 2011, contre 1,5% précédemment.
Aucune valeur du CAC 40 n'a terminé en hausse. Les titres les plus cycliques, dépendants de la conjoncture économique, ont été chahutés, comme Saint Gobain (-5,64% à 33,60 euros). Les financières ont souffert des incertitudes sur la Grèce, à l'image de Société Générale (-7,80% à 23,00 euros).
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