Rougier attribue l'accélération de la croissance sur la période, à la bonne orientation des marchés internationaux. Au Gabon, le redressement des activités s'est poursuivi et a bénéficié du développement des ventes sur le marché local. Au Cameroun et au Congo, le groupe a été confronté à des difficultés persistantes dans la manutention portuaire à Douala, qui ont significativement freiné les embarquements et obéré la reprise partielle des ventes au second trimestre.
La branche Rougier Sylvaco Panneaux, issue de la fusion de Rougier Sylvaco et Rougier Panneaux reste encore à la traîne. Celle-ci a réalisé un chiffre d'affaires semestriel de 15,9 millions d'euros en diminution de 5,3% par rapport au 1er semestre 2013. L'activité de cette division reste encore impactée par la contraction du marché de la construction en France.
Si le groupe n'avance pas de perspectives chiffrées, il précise toutefois que « la progression de l'activité au premier semestre devrait permettre à Rougier de confirmer le redressement engagé au second semestre 2013 ». Il s'accompagnera « d'une gestion vigilante de la trésorerie, passant notamment par le recouvrement à leurs échéances des créances sur les trois États africains et le solde de leurs arriérés ».
Rougier ajoute porter une grande attention au redressement opérationnel au Gabon, à la consolidation des activités au Cameroun et au Congo mais aussi à la réduction du haut niveau de stocks bloqués au port de Douala. Le groupe prévoit également un rapprochement stratégique des activités d'importation et de distribution en France.
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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