Cela ne fait désormais plus de doutes, le yen japonais tangue. Le Japon a depuis décembre un nouveau Premier ministre qui l'a engagé dans une politique fiscale et monétaire agressive afin de sortir enfin le pays de la déflation.

Depuis le mois de novembre, le yen est donc en phase de forte baisse face à ses principales contreparties, le dollar américain et l'euro en tête.

C'est la devise du moment que tous les cambistes, sans exception, jouent à la baisse.

Il faut être bearish sur le yen.

L'autre évènement qui a eu lieu sur le marché des changes remonte seulement à la semaine dernière et tous les cambistes n'ont pas encore compris les implications sur le long terme de celui-ci.

En fin de semaine, le PIB britannique est ressorti, négatif encore une fois, faisant redouter une récession en triple creux pour le Royaume-Uni!

Par ailleurs, le nouveau chef de la banque centrale anglaise, qui n'entrera officiellement en fonction que cet été, le Canadien Mark Carney, est considéré comme les marchés comme un faucon qui risque d'être prêt à utiliser tous les moyens de la politique monétaire pour renforcer l'économie britannique.

Lors du Forum Economique Mondial à Davos, en Suisse, il a fait sourciller toute l'assistance venu l'écouter lorsqu'il a déclaré que la politique monétaire n'a pas été encore poussée à ses limites.

Ces commentaires ne sont toutefois pas totalement surprenants car vu l'état de l'économie britannique, il va bien falloir agir. Le statu quo actuel de la Banque d'Angleterre ne porte manifestement pas.

Une chose est certaine, ces propos du gouverneur Carney ne sont pas passés inaperçu sur le marché des devises puisque la livre sterling a continué de plonger hier face au dollar américain.

A terme, la livre sterling a de grandes chances de rejoindre le yen japonais comme devise à "vendre" sur le marché.

 

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