Euro  : La glissade continue

Chaque matin l'actualité commentée par Marc Fiorentino...

L'euro continue à glisser... Plombé par le sommet de l'Eurogroupe qui a mis en lumière un regain de tensions entre la Grèce et l'Europe, il a cassé le seuil des 1,08 dollars, pour se retrouver au plus bas depuis... 12 ans. La "parité" semble à nouveau dans la ligne de mire des traders et des investisseurs.

LES RAISONS DU DÉCROCHAGE

Le regain de tensions politiques entre la Grèce et ses créanciers internationaux bien sûr, alors qu'Athènes risque de se retrouver à court de liquidités à la fin du mois si les négociations devaient échouer, mais surtout le lancement du QE européen. Alors que la BCE s'est engagée dans un programme de rachat d'actifs de 60 milliards d'euros par mois, la devise européenne se retrouve sous pression.

LE ROI DOLLAR

La faiblesse de l'euro, c'est aussi la force du dollar. Un dollar boosté par les perspectives de hausses des taux aux États-Unis prévues pour l'instant dès cet été alors que l'économie a démontré qu'elle était suffisamment dynamique sur le plan des créations d'emplois pour se passer des stimuli de la Fed. Or la hausse actuelle du dollar provoque un véritable séisme sur certaines monnaies, notamment les devises émergentes. Les pays émergents reprochent aux États-Unis de mener leur politique monétaire sans aucune coordination avec les autres zones économiques.

EN TERRITOIRE INCONNU

Ce qui se passe sur les marchés obligataires est tout simplement hallucinant. Il y a tellement de liquidités que le casse-tête des investisseurs est désormais de savoir où placer ces montagnes de cash. Ils ont choisi les placements obligataires jugés les plus solides. Comme les emprunts d'états. Résultat, les coûts d'emprunts sont bloqués à des niveaux historiquement bas, voire négatifs, ce qui signifie que les investisseurs sont prêts à payer une prime pour avoir la garantie de récupérer leur mise dans quelques année. Résultat, Le rendement sur les emprunts d'États allemands offre désormais des rendements négatifs jusqu'à une maturité de sept ans. Idem pour la France qui malgré le manque de sérieux budgétaire, a vu son rendement à 10 ans tomber sous les 0,5%, du jamais vu.

ILS NE VEULENT...

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