La France centre du monde

Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...
Marc Fiorentino.

J'ai été surpris par la réaction des marchés hier. Avec la victoire de Macron au premier tour, on pouvait s'attendre évidemment à une hausse du CAC. On l'a eue. Cela faisait plusieurs semaines qu'on expliquait que les marchés français étaient en retard et souffraient d'une prime de risque qui reflétait les craintes d'un scénario Le Pen-Mélenchon ou d'un scénario Le Pen avec un score spectaculaire.

DES RÉACTIONS NORMALES
On attendait évidemment aussi la baisse des taux d'emprunt français et surtout le resserrement du spread entre les taux allemands et les taux français, un spread revenu proche de ses plus bas historiques. L'envolée des valeurs bancaires était aussi attendue même si son ampleur, près de 10%, a tout de même surpris et fournira des armes à ceux qui présentent Macron comme un banquier candidat des banques.

MAIS DES RÉACTIONS ÉTONNANTES AUSSI
Ce qui m'a surpris c'est l'impact que cette victoire a eu au-delà de nos marchés nationaux. L'amplitude de la hausse de l'euro et des autres indices européens a tout de même été une surprise, mais elle est explicable. Mais j'ai rarement vu, en plus de trente ans de carrière, les marchés boursiers américains progresser aussi fortement pour un évènement qui s'est produit en France. Surtout qu'en même temps, on avait une baisse marquée des marchés chinois, près de 2% et des inquiétudes sur la volonté du gouvernement chinois de briser les velléités de spéculation et de formation de bulles. Entre la Chine et la France, les marchés américains font rarement le choix de la France. Voir également un évènement français avoir un impact sur un marché comme l'or, qui a chuté brutalement, ou sur la volatilité, qui a retrouvé ses niveaux les plus bas historiques, c'est extrêmement rare et je ne suis même pas certain d'avoir...
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Commentaire 1
à écrit le 25/04/2017 à 13:56
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Ce que M.Fiorentino ne comprend pas quand il s'étonne que la France influe autant sur les marchés, c'est que ce n'est pas tant la France qui influe sur les marchés, mais la pérennité (ou pas) de la zone euro...qui est juste la première zone économiqu...

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