La France, passager clandestin de la reprise européenne ?

La Commission européenne a très légèrement relevé sa prévision de croissance économique pour la France cette année, et se montre en revanche moins optimiste quant aux perspectives de croissance pour 2016. Pas de quoi pavoiser pour autant, car si la croissance repart en France, c'est grâce à la dynamique en zone euro, et non grâce aux mesures mises en place par le gouvernement pour relancer l'économie
Les économistes de la Commission tablent désormais sur une hausse de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) français en 2015

La Commission européenne a très légèrement relevé sa prévision de croissance économique pour la France cette année, et se montre en revanche moins optimiste quant aux perspectives de croissance pour 2016. Pas de quoi pavoiser pour autant, car si la croissance repart en France, c'est grâce à la dynamique en zone euro, et non grâce aux mesures mises en place par le gouvernement pour relancer l'économie

Les économistes de la Commission tablent désormais sur une hausse de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) français en 2015, contre une précédente prévision de 1%. Pour l'année prochaine en revanche, la Commission a revu sa prévision de 1,8% à 1,7%.

La Commission a notamment expliqué que « l'amélioration actuelle de la conjoncture économique en France par la baisse des prix du pétrole, la politique plus expansionniste de la Banque centrale européenne (BCE) et par une embellie cyclique modérée constatée ailleurs en Europe ».

Pour résumer, si la croissance repart en France, c'est grâce à la dynamique en zone euro et à l'accélération des échanges commerciaux à l'intérieur de la zone, et non grâce aux mesures mises en place par le gouvernement pour relancer l'économie.

D'ailleurs, la révision en baisse des prévisions pour 2016 devrait notamment conduire l'exécutif à demander davantage de réformes structurelles à la France.

Pour rendre ces tendances durables, « les pays membres devront toutefois mettre en œuvre une série de réformes », a rappelé Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission chargé de l'euro et du dialogue social.

"Davantage doit être fait pour s'assurer que cette reprise est plus qu'un simple phénomène saisonnier", a déclaré le commissaire chargé des affaires économiques et financières, Pierre Moscovici.

Sur la base de sa nouvelle prévision de croissance pour 2015, la Commission a également revu en baisse sa prévision de déficit public à 3,8%, contre 4,1% auparavant.

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Commentaires 3
à écrit le 06/05/2015 à 13:16
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Pendant des années, l'Allemagne a joué ce rôle, profitant de la bonne forme des pays du sud et de la France. Chacun son tour !

à écrit le 05/05/2015 à 16:44
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La France est l'Etat qui permet aux autres de se relever, n'étant pas compétitive mais ayant une forte épargne, fermez les frontières et vous vous en apercevrez rapidement! Par contre elle se vide de l'intérieur sans que l'on y prenne garde et nous n...

le 07/05/2015 à 8:30
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Votre propos est politique, et comme toujours au détriment du pays avec des affabulations ... On reconnaît d'où cela vient !!! Je ne polémiquerais donc pas. Cela ne m'intéresse pas. Seulement une chose : manque de competitivite ? Ce n'est pas exact. ...

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