Mario Draghi a parlé. Le moindre mot a été décortiqué, soupesé pour trouver la moindre allusion à un changement de cap de la politique monétaire de la BCE. Il sait qu'il marche sur des œufs bien fragiles. Il s'est surtout employé à éviter tout malentendu concernant ses intentions, comme fut le cas en juin dernier.
« NOUS N'Y SOMMES PAS ENCORE »
Si la croissance va mieux en zone euro, la BCE ne veut pas prendre la responsabilité d'y mettre un coup d'arrêt. L'inflation n'est pas encore au niveau cible des 2% et il a insisté sur le fait qu'il fallait se montrer "patient" et "prudent" avant d'envisager tout changement de cap de la politique monétaire.
PLUS QUE QUATRE
Mario Draghi n'a plus que quatre réunions du conseil d'ici la fin de l'année pour faire preuve de pédagogie. La BCE attendra donc sa réunion du mois de septembre avant d'en dévoiler plus sur ses intentions concrètes concernant le programme de « QE »
CAS DE DIVORCE
Les négociations sur le Brexit sont au point mort. Pire, elles mettent en lumière les divergences entre l'Europe et le Royaume-Uni. Michel Barnier, le chef d'orchestre européen des négociations sur le Brexit, a demandé jeudi à Londres de "clarifier" ses positions sur la facture de la séparation et sur les droits des citoyens. Le coût du Brexit est évalué à environ 100 milliards d'euros, une somme jugée "exorbitante" outre-Manche. À côté, Francfort fait son trou et commence à s'imposer comme la terre d'asile des équipes des banques basées à Londres.
FAUT PAS PUSHER
CNN a la rancoeur tenace et dresse un bilan peu flatteur des six mois de Donald Trump à la tête des États-Unis. Prise pour cible début juillet, la chaine américaine...
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