Le groupe derrière Maje, Sandro et Claudie Pierlot prépare son entrée en Bourse

Le groupe de prêt-à-porter SMCP, dont l'activité et la rentabilité ont enregistré une forte croissance ces dernières années, ambitionne de devenir un leader mondial du luxe "accessible" grâce notamment à son développement en Asie, où il compte renforcer son réseau.
Shandong Ruyi avait acquis une participation majoritaire dans SMCP en 2016 auprès de du fond KKR pour environ 1,3 milliard d'euros, dette incluse.

Première étape formelle de l'introduction en Bourse de SMCP. Le groupe de prêt-à-porter a annoncé lundi avoir enregistré son document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Regroupant les marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot, SMCP est majoritairement détenu par le conglomérat chinois Shandong Ruyi, qui entend garder le contrôle de l'entreprise après sa mise sur le marché.

"Comme annoncé précédemment, Shandong Ruyi entend maintenir une position d'actionnaire de contrôle à l'issue du processus d'introduction en bourse, avec environ 51% du capital du groupe SMCP et continuer ainsi à soutenir SMCP dans sa stratégie de croissance pour les années futures", déclare Yafu Qiu, président de Shandong Ruyi, cité dans un communiqué.

Le groupe vise une introduction en Bourse d'ici la fin de l'année, a déclaré Daniel Lalonde, le PDG de SMCP, lors d'une conférence de presse organisée dans la foulée.

Luxe "accessible" et classes moyennes chinoises

Présent dans le segment du luxe dit "accessible", le groupe ambitionne de devenir un leader mondial de ce segment grâce notamment à son développement en Asie, plus particulièrement en Chine où il entend tirer parti de l'essor des classes moyennes.

SMCP mise aussi sur la montée en puissance de son commerce électronique (ses ventes en ligne ont augmenté de 80% en 2016, atteignant 10% du chiffre d'affaires) et sur l'extension de son offre d'accessoires et de mode masculine (Sandro Homme).

Shandong Ruyi avait acquis une participation majoritaire dans SMCP en 2016 auprès de du fond KKR pour environ 1,3 milliard d'euros, dette incluse. Le groupe de mode détenait, à la fin 2016, plus de 1.200 points de vente en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. L'an dernier, son chiffre d'affaires, réalisé à plus de 50% hors de France, s'est établi à 786 millions d'euros, en croissance de 16,4% et de 7% à magasins comparables, et son excédent brut d'exploitation (EBE) à 130 millions, en progression de 22%. Au premier semestre 2017, ses ventes ont progressé de 16,4% à 439 millions d'euros et son EBE de 20% à 73 millions.

(avec Reuters)

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Commentaires 2
à écrit le 18/09/2017 à 12:57
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Sandro Paris, fait avec des fonds chinois, par des ouvriers chinois et eventuellement dessines en France (et meme pas sur)

à écrit le 18/09/2017 à 12:54
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marque luxe accessible...made in China... Donc des vetements made in China qui offre des marges magnifiques a leur proprietaire et a leurs futurs actionnaires, c'est pas beau le marketing?

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