Le marché tente de digérer le coup de frein de la croissance mondiale

Les marchés européens repartent de nouveau à la baisse, plombés par les inquiétudes autour de la vigueur de la croissance économique mondiale.
La croissance continue en effet d'envoyer des signaux inquiétants en Chine, où l'activité manufacturière s'est nettement contractée et enregistre son plus fort repli depuis plus de trois ans, tandis qu'en zone euro, l'indice PMI final Markit s'est replié à 52,3 en janvier, marquant ainsi une perte de vitesse pour la croissance du secteur.

Les marchés européens repartent de nouveau à la baisse, plombés par les inquiétudes autour de la vigueur de la croissance économique mondiale. La croissance continue en effet d'envoyer des signaux inquiétants en Chine, où l'activité manufacturière s'est nettement contractée et enregistre son plus fort repli depuis plus de trois ans, tandis qu'en zone euro, l'indice PMI final Markit s'est replié à 52,3 en janvier, marquant ainsi une perte de vitesse pour la croissance du secteur. L'économie américaine aussi a donné des signes de faiblesse, puisque l'indice ISM manufacturier s'est établi à 48,2 pour janvier. S'y ajoute la faiblesse persistante des cours du pétrole qui plombe le moral des investisseurs sur les places boursières européennes.

Le marché parisien a toutefois progressivement remonté la pente pour terminer en repli de 0,56%, à 4392 points.

Coté valeurs, Sartorius Stedim teste de nouveaux plus hauts historiques, avec une hausse 10,32% à 371 euros en réaction à la publication de résultats annuels records.

Le groupe fournisseur de l'industrie biopharmaceutique a vu son chiffre d'affaires bondir l'an dernier de 29,4% à un nouveau sommet de 884,3 millions d'euros. L'EBITDA courant a progressé encore plus vite, s'envolant de 44,2 % à 231,3 millions d'euros, soit une marge d'EBITDA courant de 26,2 %. Enfin, le résultat net courant a flambé de 59,7% à 139,3 millions d'euros, contre 87,2 millions d'euros en 2014.

Vallourec bondit de 7,68%, à 4,36 euros, le marché se montrant rassuré après l'annonce de l'augmentation de capital et le renforcement au capital des deux actionnaires historiques qui souscriront à hauteur de leur participation.

A l'inverse, GTT chute de 23,56%, à 26,35 euros après avoir reçu une notification de l'autorité de la concurrence coréenne l'informant de l'ouverture d'une enquête concernant ses pratiques commerciales avec ses clients dans les chantiers navals coréens. Une nouvelle qui inquiète Portzamparc alors que "Les chantiers coréens représentent 88% du carnet de commandes (de GTT) à fin septembre ». Dans son sillage, CGG chute de 3,9%, à 0,74 euros.

Sur le marché des changes, l'euro se renforce face à ses contreparties. Il grimpe de 0,53% face au dollar, à 1,0887$ et s'adjuge 0,47% face au yen, à 131,81 yens. Le billet vert quant à lui reste à l'équilibre face à la devise japonaise pour s'échanger, à 121,06 yens.

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