Les choses se mettent en place en Grande-Bretagne, et rapidement. Le désistement d'Andrea Leadsom fait de Theresa May la seule candidate pour la succession de Cameron. Elle sera donc nommée dès demain pour former un gouvernement. Avec l'intention de négocier durement le Brexit avec les Européens.
UN PROGRAMME TRÈS SOCIAL
La future Première ministre britannique a déjà dévoilé quelques éléments de son programme politique lors d'un discours lundi. Elle a pointé du doigt les inégalités qui se sont développées ces dernières années : Les inégalités devant l'éducation, la santé et l'emploi des plus pauvres face à « une poignée de privilégiés ». On était proche d'un discours du Parti Travailliste, avec une critique acerbe du gouvernement Cameron dont elle faisait partie...
RASSURER LES BANQUES
Face à l'incertitude provoquée par la perspective du Brexit, le gouvernement britannique réagit vite pour tenter de rassurer le secteur financier. Le ministre des Finances George Osborne est cette semaine en visite à New York, Singapour et en Chine pour rencontrer de grandes banques américaines et britanniques. Alors que le secteur représente 10 % du PIB britannique, il faut absolument rassurer les entreprises sur les négociations avec l'UE, le passeport européen, et aussi la période de transition qui s'ouvre, pour éviter la fuite des capitaux dès à présent. Pas simple.
IT'S THE ECONOMY STUPID
Très troublant de voir qu'on a à la fois des indices boursiers en hausse, à des niveaux record même, et des taux d'emprunts d'État qui baissent. La corrélation entre hausse des actions et baisse des obligations s'est cassée. Quand la bourse monte, les obligations aussi, alors qu'en tant que valeur refuge elles devraient baisser. De quoi en perdre son latin. Pour le FT, c'est une distorsion de la réalité due à l'univers des rendements négatifs
ILS FONT MOINS LES MALINS
La Commission européenne a ouvert la...
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