A mi-carrière, les cadres sont plutôt satisfaits de leur sort. Et vous ?

Dans une enquête à paraître ce mercredi, l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) a mis un coup de projecteur sur les cadres à mi-carrière. Ils sont satisfaits.
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Les cadres ont le moral. Selon une enquête menée par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), les cadres à mi-carrière sont globalement satisfaits de la première partie de leur vie professionnelle et sont en majorité confiants sur leur seconde partie de carrière. Menée auprès de 2.000 cadres âgés de 44 à 48 ans ayant occupé un poste cadre dans le secteur privé au cours de la dernière décennie, l'étude montre plus de 8 cadres interrogés sur 10 estiment avoir « réussi la première partie de leur vie professionnelle . Parmi eux 2 sur 10 pensent « avoir tout à fait réussi ». Par ailleurs 86 % sont satisfaits de l'évolution de leur autonomie, 84 % de l'intérêt du poste et 80 % de leurs responsabilités. Seul bémol : la rémunération. Un peu plus de la moitié seulement se déclarent satisfaits de son évolution.

Des mobilités internes favorables

Les cadres qui estiment avoir « tout à fait réussi » leur première partie de carrière sont les plus nombreux, en proportion, à occuper des postes à responsabilités hiérarchiques ou budgétaires. Ils sont également les mieux rémunérés. "La plupart d'entre eux ont connu des mobilités internes, qui ont favorisé leur évolution professionnelle", précise l'Apec. Quant à ceux qui estiment avoir « plutôt réussi », ils occupent globalement des postes, dont le périmètre et le niveau de responsabilité est moindre. Une partie d'entre eux a un parcours professionnel marqué par de nombreux changements. Et ils ont ainsi " souvent subi des mobilités externes non voulues et connu une ou plusieurs périodes de chômage ", note l'Apec.

La rémunération en tête des priorités

Sans surprise, les cadres le plus satisfaits de leur début de carrière ont confiance pour la suite de leur vie professionnelle. Leur priorité est d'enrichir le contenu de leur poste. Ce sont aussi ceux qui ont pris l'initiative des changements passés. Pour autant, un peu plus du tiers d'entre eux se sent menacé par le chômage. La rémunération vient en tête de leurs priorités, suivie de l'enrichissement du contenu de leur poste. Enfin, près de 10 % des cadres interrogés sont actuellement sans emploi. Plus des trois quarts d'entre eux estiment qu'ils ont réussi leur première partie de carrière. Leur situation ne doit pas, à leurs yeux, occulter les qualités (expertise, qualité managériale, etc.) et les succès professionnels qu'ils ont pu précédemment connaître. S'ils se montrent globalement plutôt confiants quant à leur deuxième partie de carrière, ils sont conscients que leur âge n'est pas neutre. Et pourrait même constituer un frein dans la quête d'un nouvel emploi.

Si vous êtes dans cette situation professionnelles, apportez votre témoignage dans l'espace "Commentaires" ci-dessous
 

Commentaire 1
à écrit le 28/02/2012 à 16:57
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J'aurais pu figurer dans cette population de "cadres en milieu de carrière". Cependant, sentant le début de la fin de carrière approcher, et ayant bien conscience d'avoir atteint le plafond de verre, j'ai décidé de changer de métier. Quand on voit se...

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