Ces franchises qui rapportent

Même si ce n’est pas sa première motivation, quand il se lance en franchise, l’entrepreneur a rapidement en tête la rémunération qu’il compte se verser. Mais son statut ne peut s’apparenter à celui de salarié. De ce fait, d’autres critères peuvent être pris en considération. Dividende, valorisation du fonds de commerce sont d’autres revenus potentiels.
D’après la dernière Enquête Annuelle Banque Populaire/CSA, le revenu annuel moyen d'un franchisé se situerait à 32 876 €.

Combien gagne-t-on en tant que franchisé ?  D'après la dernière Enquête annuelle Banque Populaire/CSA, le revenu annuel moyen se situerait à 32.876 euros, soit un chiffre stable par rapport à celui de 2013 (32.700 euros). Bien entendu, il s'agit d'une moyenne qui recouvre de grandes disparités. D'après cette étude, 33% des franchisés auraient un salaire inférieur à 20.000 euros, 43% un salaire compris entre 20.000 et 40.000 euros et 24% un salaire supérieur à 40.000 euros.

A noter que le versement de ce revenu provient à 88% de l'activité et 9% d'un versement de dividendes. Plus important, les franchisés considèrent à 47% mieux gagner leur  vie qu'un salarié !

Le modèle pertinent de Repar'stores

Spécialiste de la réparation et de la modernisation des volets roulants, Repar'stores devrait atteindre le seuil des 100 unités cette année. Franchise innovante, Repar'stores est aussi très abordable pour les futurs franchisés, avec un apport personnel à partir de 5.000 euros.

Concernant l'activité à proprement parler, le franchisé démarre souvent seul et réalise en moyenne un chiffre d'affaires annuel de 86.000 euros la première année, pour une rémunération mensuelle nette de 1.200 euros environ. « Puis l'activité monte en puissance, ce qui se traduit dès la 2ème année par un chiffre d'affaires moyen de 121.000 euros HT, avec une rémunération mensuelle nette qui avoisine les 2.500 euros. Nouveau cap atteint lors du 3ème exercice avec un CA moyen de 150.000 euros HT, pour un salaire net moyen de 3.500 euros », précise Guillaume Varobieff, le directeur réseau.

   >> Pour en savoir plus sur l'enseigne Repar'stores

Montée en puissance de l'activité chez Axeo Services

Autre exemple avec Axeo Services, qui intervient dans un autre domaine d'activité : les services à la personne. Entre l'année 2013 et 2014, le réseau Axeo Services est passé de 29,9 millions à 40 millions d'euros de CA, affichant une progression de près de 34%. Parallèlement, l'enseigne a recruté 900 salariés supplémentaires pour atteindre 3.000 employés fin 2014.

Pour 2015, l'objectif de l'enseigne en termes de chiffre d'affaires est de 48 millions d'euros. Le réseau souhaite poursuivre son développement en créant 30 agences supplémentaires, de préférence dans quatre régions, le Nord, la Bretagne, le Sud-Ouest et le Sud-Est. Comme celles ouvertes en 2013, les 33 implantations de 2014 sont en train de monter progressivement en puissance, ce qui sera également le cas des agences inaugurées depuis le début de l'année 2015.

Quelle serait donc la rémunération moyenne au sein du réseau ?

« C'est une question toujours délicate car elle est tellement dépendante de la performance du franchisé. Et il y a aussi la question des modes de rémunération : prélèvements, salaires, frais, dividendes, immobilier », témoigne Julien Moineau, le président directeur général d'Axeo Services.

Jouant carte sur table, le dirigeant reconnait « qu'un franchisé qui gère correctement son affaire peut prendre entre 10 et 15 % du chiffre d'affaires en rémunération nette (hors première année sans revenu) ». Avec un chiffre d'affaires moyen HT qui tourne autour des 250.000 euros par agence, après deux ans d'activité.

« D'une manière générale, il est assez classique que pour sa première année d'activité, le franchisé ne se verse pas de salaire, constate Olga Romulus, expert-comptable (Fiducial). Cela ne sera à rien de mettre une contrainte forcée dès le démarrage de l'activité ».

   >> Pour en savoir plus sur l'enseigne Axeo Services

Des réseaux comme Guy Hoquet se distinguent dans l'immobilier

Avec 480 agences et cabinets d'affaires répartis sur le territoire français, mais aussi à l'international, le groupe Guy Hoquet (société du groupe Nexity) figure parmi les leaders de la franchise immobilière en France.  Sur les 4 premiers mois de l'année, le réseau enregistre une hausse des transactions de 7,3% versus 2014. « Notre marché est durablement porteur car les Français ont besoin de se loger », constate Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet L'Immobilier.

Sur quels revenus peuvent compter les franchisés actuels et ceux qui vont se lancer ?

« Dans notre métier, dans le cadre d'une création pure il se passe au minimum 6 mois entre l'ouverture de l'agence et la première vente, ce qui nécessite de prévoir un besoin en fonds de roulement de 40 à 50.000 euros environ », précise Fabrice Abraham.

Passé cette phase, un « franchisé Guy Hoquet perçoit une revenu mensuel brut de 6.200 euros en moyenne, soit près de 80.000 euros à l'année, ajoute Fabrice Abraham. Bien entendu, au sein d'un réseau comme le nôtre, l'amplitude est grande. Par comparaison, il faut savoir qu'un agent immobilier traditionnel gagne 4.600 euros brut par mois ». D'où l'intérêt d'exercer ce métier au sein d'un réseau de franchise.

« La plupart de nos franchisés sont des cadres en reconversion professionnelle. Ils bénéficient ainsi d'aides de retour à l'emploi qui leur permettent de toucher des indemnités pendant 2 ans, voire 3 ans s'ils ont plus de 50 ans », témoigne Fabrice Abraham.

Cette mesure, qui est très positive pour le dirigeant, permet de lancer son activité dans les meilleures conditions.

 « L'ancien salarié se raccroche à la rémunération mensuelle, mais cela n'est pas sa seule source de revenus », précise Olga Romulus, expert-comptable (Fiducial). Le versement de dividende, qui est versé une fois par an, peut compléter la rémunération du franchisé.

Le franchisé doit donc se projeter dans l'avenir et ne doit pas se focaliser sur sa rémunération mensuelle ? En effet, car la valorisation de l'entreprise est également à prendre en compte. Chez Guy Hoquet notamment, « une agence se valorise de la manière suivante : 0,4% du chiffre d'affaires de l'activité transactions et 2,5% du chiffre d'affaires de l'activité gestion locative ».

D'une manière générale, des ratios existent pour chaque secteur d'activité. Pour être le plus proche de la réalité, il semble donc pertinent pour le franchisé de se rapprocher de son expert-comptable.

   >> Pour en savoir plus sur l'enseigne Guy Hoquet

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