Un emploi à coup sûr pour les diplômés de l'université Paris-Dauphine

90 % à 100 % des diplômés trouvent un emploi deux ans après leur fin d'études.
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La crise ? Connaît pas. Les diplômés de l'université Paris 9-Dauphine, grand établissement qui pratique une sélection assumée, bénéficient d'une insertion professionnelle très satisfaisante. Selon la deuxième enquête annuelle réalisée par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) auprès de la promotion 2008, les diplômés de ses 64 masters et de sa licence professionnelle affichent un taux d'emploi actuel compris entre 90 % et 100 %, selon les disciplines, deux ans après la fin de leurs études, soit une moyenne de 94,6 %, contre 92,3 % un an plus tôt. Les proportions de contrats à durée indéterminée (CDI) et de cadres ont aussi progressé, passant respectivement de 86 % à 89 % et de 89 % à 92 %.

Le secteur de la finance en tête

En tête des secteurs recruteurs : la finance (19 %), l'informatique (13 %), le commercial et le marketing ainsi que le contrôle de gestion et l'audit (12 %). La rémunération annuelle moyenne est, elle, passée de 43.000 euros brut pour la promotion 2007, à 48.000 euros pour la promotion 2008 : une surprise « dans le contexte actuel de crise financière ». « Je n'aurais pas parié sur une telle hausse », s'étonne son président, Laurent Batsch, notant que les pratiques salariales ont évolué, notamment dans la bancassurance, où la part fixe de la rémunération a augmenté. « Peut-être que la promotion 2009 s'avérera plus touchée par la crise. Mais, une chose est sûre, la sélectivité des embauches a augmenté et, par conséquent, les diplômés les mieux placés en ont tiré parti. »

Il est vrai que, par sa politique de sélection, de frais d'inscription, et par le choix de ses disciplines (économie, gestion, mathématiques spécialisées, finance, audit, droit fiscal), Dauphine se rapproche des grandes écoles et profite de secteurs porteurs. « Nombre de nos masters sont calés sur des niches. L'adaptation de nos programmes est permanente, c'est pourquoi ils ne décrochent pas des évolutions du milieu professionnel », analyse Laurent Batsch.

Autre atout : l'année de césure proposée depuis trois ans. « Plus de 50 % de nos étudiants en master de gestion font cette année de césure et suivent un stage long d'un an en entreprise, indique Laurent Batsch. Cela améliore leur employabilité et leur maturité face à l'embauche. » De fait, selon l'Apec, 24 % des diplômés ont décroché un emploi via un stage.

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