Une forte appétence commerciale est attendue dans le conseil

Les consultants expérimentés motivés par le développement du business sont les profils les plus recherchés dans le conseil en stratégie et organisation.
« Si les consultants ont de l'expérience, ils ont aussi des envies de bascule du côté de l'entreprise. »

Les profils les plus recherchés dans le conseil en stratégie et le conseil en organisation ont entre quatre et six ans d'expérience, une tête bien faite et un savoir-être qui leur permet d'évoluer avec aisance dans les sphères décisionnelles.

Marianne Berny, executive consultant chez Menway Talents, note « un manque de consultants seniors avérés, c'est-à-dire d'au moins quatre ans d'expérience, et de managers entre cinq et dix ans d'expérience. »

Si ces consultants ont de l'expérience, ils ont aussi des envies de bascule du côté de l'entreprise, non seulement pour être dans la réalisation plutôt que la préconisation mais encore, pour préserver une qualité de vie.

« Plus vous développez de business, plus vous encadrez de consultants, plus on vous donne la responsabilité d'une thématique en interne »

Conscients du phénomène, les cabinets n'en cherchent pas moins des « killers » pour développer le business et ce, d'autant plus qu'après 2008 et son gel des recrutements, l'irrégularité des résultats des années suivantes, les affaires repartent depuis deux ans.

« Ils sont friands de profils ayant une forte appétence commerciale et même des velléités d'évoluer vers l'apport de nouveaux clients à leur structure », souligne notre interlocutrice.

Avec l'expérience, passe le goût qu'on peut avoir en débutant de zapper d'un Big Four à l'autre. Pour ceux qui sont peu sensibles aux sirènes des entreprises et préfèrent l'adrénaline du consulting, réussir demande d'avoir le pied sur deux accélérateurs : la production et le développement de business. Ce dernier point est ce qui pêche chez bien des candidats, bons éleveurs de comptes existants auxquels il manque le goût de la chasse aux nouveaux clients.

L'ascension dans ce milieu dépend pourtant de cet esprit de conquête :

« Plus vous évoluez en grade, plus vous développez de business, plus vous encadrez de consultants, plus on vous donne la responsabilité d'une thématique en interne », explique Marianne Berny.

Expertise sectorielle requise

« On est très clonage dans le conseil, pointe-t-elle, la connaissance sectorielle du client compte donc énormément. »

On ne parle jamais mieux la langue d'un client ou d'un prospect qu'en étant soi-même un spécialiste de son secteur. Actuellement, la Banque/Assurance, la Santé, l'industrie pharmaceutique, le Luxe et la Cosmétique sont porteurs tandis que les Télécoms sont à la peine. Outre le sujet phare de la transition digitale, ces consultants sont amenés à travailler sur des process de réorganisation dans le cadre de fusions, ou à accompagner le changement (change management), à revoir les process des systèmes d'information ou encore, à optimiser les départements et améliorer la performance commerciale.

Une tendance à la désinvolture qui fait passer à côté de belles opportunités

Il y a les tendances du marché, celles des recrutements, celles des candidats. Quoi de neuf en ce qui concerne ces derniers ? Se désister sans prévenir. Dans un domaine où le savoir-être est le premier point différenciant entre les candidats, cela ne passe pas inaperçu. La désinvolture, une façon de rater de belles opportunités et de malmener son réseau.

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