Les compagnies du Golfe disent créer des marchés en France

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(Crédits : Reuters.com)

PARIS (Reuters) - Emirates s'est défendu mardi de faire de l'ombre aux compagnies aériennes européennes, en faisant valoir que son développement permet d'attirer une nouvelle clientèle en France, notamment à Lyon.

Les compagnies du Golfe - Emirates, Etihad et Qatar Airways - sont vues comme des menaces par leurs concurrentes européennes en difficulté, qui redoutent de perdre une partie du lucratif trafic long-courrier au profit des "hubs" des Emirats arabes unis.

Emirates, qui propose 32 vols par semaine au départ de la France, dont 20 de Paris, affiche des ambitions de croissance mondiale qui se sont traduites par des commandes spectaculaires comme celle de 50 très gros porteurs Airbus A380 au salon de Dubaï en novembre.

Le Syndical national des pilotes de lignes (SNPL) s'est ému lundi de la perspective de l'attribution de nouveaux droits de trafic aux compagnies du Golfe, accusées de pratiquer une concurrence déloyale, notamment en étant "largement subventionnées" par leurs Etats.

Thierry de Bailleul, nommé à la direction générale d'Emirates en novembre après 28 ans passés chez Air France, a qualifié ce communiqué des pilotes de "tissu de contre-vérités", soulignant que la compagnie basée à Dubaï n'était pas subventionnée.

"Nous avons démontré que nous étions capables de créer de nouveaux marchés et donc de créer de la valeur", a-t-il dit lors d'un point de presse, faisant référence au succès de la desserte de Lyon où le coefficient de fréquentation des avions d'Emirates avoisine 80% au bout d'un an d'exploitation.

Emirates a estimé à un million le nombre de passagers transportés au départ de la France cette année avec cinq vols quotidiens, contre sept au départ de l'Italie, neuf au départ de l'Allemagne et 12 au départ du Royaume-Uni.

La compagnie, qui augmentera ses capacités d'environ 5% en 2014 en utilisant des avions plus grands, souhaite desservir une ville supplémentaire en France, comme Toulouse, Marseille ou Bordeaux, et obtenir deux vols hebdomadaires supplémentaires au départ de Lyon, a précisé Thierry de Bailleul.

Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez

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