Pékin à peine vivable à cause de la pollution, selon une étude

reuters.com  |   |  209  mots

SHANGHAI (Reuters) - La pollution a fait de Pékin une ville "à peine vivable", selon un rapport de l'Académie chinoise des sciences sociales.

Sur les 40 villes du monde concernées par l'étude, la capitale chinoise se classe avant-dernière en ce qui concerne la qualité de l'air.

La protection de l'environnement et la contestation d'un modèle de développement axé exclusivement sur la croissance suscite une mobilisation de plus en plus importante qui inquiète les autorités chinoises.

La pollution est telle dans certaines villes qu'elle perturbe parfois le trafic aérien et entraîne la fermeture des écoles. Des pics sont enregistrés au moins une fois par semaine à Pékin, selon un rapport de 2012.

Le gouvernement a annoncé mercredi la création d'un fond pour l'assainissement de l'air doté de dix milliards de yuans (1,65 milliard de dollars) et a promis de consacrer au total 3.000 milliards de yuans (494,85 milliards de dollars) à la lutte contre la pollution.

A Pékin, 300 usines polluantes doivent être fermées cette année et une liste de projets industriels voués à l'abandon ou à la suspension doit être publiée avant la fin avril, selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Adam Jourdan, Jean-Philippe Lefief pour le service français

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