Expertise après l'accident meurtrier de Courteranges

reuters.com  |   |  440  mots

PARIS (Reuters) - L'enquête a débuté pour comprendre les circonstances de la collision qui a fait six morts, dont cinq enfants, mardi dans l'Aube, mais le maire de Nangis (Seine-et-Marne), d'où les victimes sont originaires, a d'ores et déjà salué l'exemplarité de l'accompagnateur des mineurs, tué sur le coup.

Le bilan de l'accident, survenu sur une route départementale à Courteranges, au sud-est de Troyes, a été modifié mercredi.

Six des neuf occupants du minibus qui a percuté frontalement un poids lourd circulant en sens inverse sont décédés.

Il s'agit du conducteur du minibus, également animateur au service de la jeunesse de Nangis, commune de 8.000 habitants, qui avait 25 ans.

"Nous avons également un garçon de 14 ans, une jeune fille de 12 ans, une autre de 12 ans et demi, un garçon de 12 ans et demi et une jeune fille de 13 ans", a précisé le sénateur-maire de Nangis, Michel Billout, lors d'une conférence de presse.

Une animatrice et deux autres enfants, blessés, ont été hospitalisés à Troyes. L'une des jeunes rescapées a perdu sa soeur dans l'accident.

"Sur le plan physique, pour le moment, il n'y a pas d'inquiétude" pour ces trois personnes, a dit à la presse le directeur de l'hôpital de Troyes, Philippe Blua.

Le conducteur du poids lourd, légèrement blessé et choqué, a pu regagner son domicile.

AUTOPSIE

Les corps des victimes devaient être transférés dans l'après-midi dans diverses chapelles mortuaires afin que les parents organisent des obsèques dans l'intimité, a dit Michel Billout.

L'autopsie du conducteur, qui a soudainement deporté le véhicule sur la gauche pour des raisons encore inconnues, devait être pratiquée à la mi-journée.

Le procureur de la République de Troyes, Alex Perrin, a évoqué, entre autres hypothèses, la possibilité d'un malaise de l'animateur.

Michel Nangis a parlé d'un "animateur exemplaire".

"Je n'ai aucun élément concernant l'enquête en cours (...) mais il n'était ni un consommateur d'alcool ni un consommateur de stupéfiants", a-t-il dit.

Une expertise du minibus devait également être menée.

"Le véhicule avait été acheté l'année dernière dans un réseau de concessionnaires, il a très peu roulé, il était entretenu", a dit le maire.

"Les ceintures de sécurité étaient toutes en état de fonctionner", a-t-il ajouté, précisant ignorer si les enfants avaient attaché leur ceinture.

"Malheureusement, pour avoir vu l'impact et l'état du véhicule, je ne suis même pas sûr que les ceintures auraient pu préserver les enfants", a-t-il dit.

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

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