Royal défend son veto à une autoroute dans le Marais poitevin

reuters.com  |   |  258  mots

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal affirme mardi avoir pris une décision de bon sens en refusant d'autoriser la construction d'un tronçon d'autoroute à travers le Marais poitevin, situé dans son fief électoral, dénonçant des critiques "brutales et misogynes".

Plusieurs élus de l'Ouest ont dénoncé en fin de semaine dernière cette décision, estimant notamment qu'il s'agissait d'un "caprice" qui porterait atteinte à l'économie locale.

"C'est une façon dépassée de faire de la politique (...) Il faut prendre des décisions de bon sens, on ne va pas refaire Notre-Dame-des-Landes dans le Marais poitevin", a déclaré la ministre de l'Ecologie sur Europe 1.

Le coût de ce tronçon reliant Fontenay-le-Comte en Vendée à Rochefort en Charente-Maritime, dans une région protégée, est estimé à 900 millions d'euros.

Parmi les élus de l'UMP et du PS qui ont fait part de leur courroux, l'ancien concurrent socialiste de Ségolène Royal dans la première circonscription de Charente-Maritime Olivier Falorni a posté dimanche un tweet hostile à la décision de la ministre.

"Légèreté sur la forme. Pauvreté sur le fond. Consterné par la décision autocratique de Mme Royal sur (le) projet A831 malgré l'engagement de l'Etat", écrit Olivier Falorni sur son compte Twitter.

L'association France Nature Environnement s'est en revanche félicitée de l'arrêt du projet, estimant qu'il s'inscrivait pleinement dans la transition énergétique.

Le Marais poitevin a retrouvé son label de parc naturel régional en 2014.

(Marion Douet, édité par Yves Clarisse)

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