Les préfets mobilisés contre le racisme et l'antisémitisme

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Les préfets mobilisés contre le racisme et l'antisémitisme[reuters.com]
(Crédits : Reuters.com)

PARIS (Reuters) - Bernard Cazeneuve appelle les préfets de France à signaler à la justice tout acte raciste, antisémite ou antimusulman commis sur leur territoire à l'heure où le conflit israélo-palestinien attise les tensions entre communautés en France.

"Le contexte actuel des tensions internationales, notamment au Proche-Orient, se traduit par une recrudescence d'actes et de propos à caractère raciste ou antisémite", souligne le ministre de l'Intérieur dans une circulaire datée du 30 juillet.

"Ces faits graves constituent autant d'atteintes aux principes fondateurs de notre République et à l'unité de la nation face auxquels l'Etat doit faire preuve d'une fermeté absolue", ajoute-t-il.

Depuis le début de l'opération israélienne dans la bande de Gaza début juillet, plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont été organisées en France, au cours desquelles des slogans antisémites ont été scandés, conduisant les autorités à interdire deux rassemblements à Paris et à Sarcelles.

Soucieux d'éviter tout débordement en France de la crise du Proche-Orient, le gouvernement envisagerait par ailleurs de dissoudre la Ligue de défense juive (LDJ), groupe communautaire radical accusé de violences.)

Un rassemblement de soutien à Israël est prévu ce jeudi soir devant l'ambassade israélienne à Paris et de nouvelles manifestations pro-palestiniennes sont prévues en fin de semaine.

"En plus de la sauvegarde de l'ordre public, il relève de votre responsabilité de signaler systématiquement au parquet compétent, aux fins de poursuite, les actes et propos à caractère raciste ou antisémite", écrit Bernard Cazeneuve dans la circulaire.

La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a annoncé jeudi avoir déposé plainte contre X après la découverte de plusieurs inscriptions à caractère antisémite à Marseille.

Les policiers marseillais ont constaté, lundi dans le XIII arrondissement de la ville, la dégradation d'une stèle érigée en mémoire des 30 enfants et 14 adultes juifs arrêtés le 20 octobre 1943 au château de la Verdière et déportés à Auschwitz.

A proximité, les murs d'un magasin ont également été souillés d'une seconde inscription à caractère antisémite.

Une enquête a été ouverte et confiée à la direction départementale de sécurité publique.

(Marine Pennetier, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille, édité par Yves Clarisse)

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