WELLINGTON (Reuters) - Le Premier ministre de centre droit John Key va effectuer un troisième mandat à la tête de la Nouvelle-Zélande après le large succès électoral, samedi, de son Parti national, qui disposera à lui seul d'une majorité absolue de députés.
Après avoir promis durant la campagne de maintenir une croissance économique vigoureuse, avec notamment des baisses d'impôts, le Parti national a recueilli 48,1% des voix aux élections législatives, ce qui se traduit par 61 sièges sur les 121 de la Chambre des représentants, le Parlement monocaméral.
Malgré cette capacité à gouverner seul, historique dans le système proportionnel néo-zélandais, John Key a exprimé l'intention de reconduire l'alliance sortante avec trois autres petites formations, qui comptent ensemble quatre élus.
"Je pense que le peuple a constaté que le pays allait dans la bonne direction et il nous a récompensés", a dit le dirigeant de 53 ans en se rendant aux célébrations de la victoire de son parti.
Principale formation d'opposition, le Parti travailliste a enregistré son plus mauvais score en plus de 80 ans, avec 24,7% des voix. Son dirigeant David Cunliffe a reconnu sa défaite face à une "formidable machine politique".
"Nous devons réfléchir très, très attentivement à ce résultat", a dit le chef de file du Labour à ses partisans abattus.
La surprise du scrutin est finalement venue de la défaite du seul élu du parti Internet-Mana, financé par Kim Dotcom, fondateur du site de téléchargement Megaupload.
Ce dernier a assumé la responsabilité de ce revers, qu'il a imputé aux attaques dont il se dit personnellement victime.
(Naomi Tajitsu et Gyles Beckford; Eric Faye et Bertrand Boucey pour le service français)