Marche vers le domicile du chef de l'exécutif à Hong Kong

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Marche vers le domicile du chef de l'exécutif à Hong Kong[reuters.com]
(Crédits : Reuters.com)

HONG KONG (Reuters) - Environ 200 manifestants ont marché mercredi en direction du domicile du chef de l'exécutif de Hong Kong dans le cadre du mouvement en faveur d'élections libres en 2017, au lendemain de l'échec de négociations entre des représentants de la contestation et les autorités de l'ancien territoire britannique.

Ces manifestants ont encore réclamé la démission de Leung Chun-ying, qui a alimenté leur colère lundi en déclarant que des élections libres étaient inacceptables à Hong Kong, notamment parce qu'elles risquaient de donner trop de poids dans la vie politique aux classes les moins favorisées.

"Je crois qu'il est temps d'envisager de durcir le mouvement en occupant davantage de sites pour faire monter la pression sur le gouvernement", a déclaré Andy Lau, un étudiant de 19 ans.

Les contestataires, emmenés par les étudiants, occupent depuis près d'un mois plusieurs avenues de la ville pour dénoncer la volonté de la Chine de restreindre leur choix lors de la prochaine élection du chef de l'exécutif en 2017. Pékin entend faire sélectionner au préalable par une commission ad hoc les candidats autorisés à se présenter.

Leung Chun-ying a évoqué mardi devant des journalistes la possibilité que cette commission soit "plus démocratique", ce qui n'a pas convaincu les contestataires.

Dans la soirée de mardi, les discussions entre représentants des autorités et étudiants, retransmises en direct à la télévision, n'ont donné lieu à aucun rapprochement des positions.

La Haute Cour de Hong Kong a décrété cette semaine une interdiction de bloquer la circulation dans les rues de la ville mais la police, que des heurts violents ont opposée aux manifestants à plusieurs reprises, ne semble pas désireuse, ou capable, de faire appliquer cette décision.

Quelques chauffeurs de taxi, à l'origine de la décision de la Haute Cour, ont tenté mercredi de démanteler des barricades dans le quartier de Mong Kok mais la police est intervenue pour calmer la situation et séparer les deux camps.

(Donny Kwok et Diana Chan, Tangi Salaün et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)

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