Accord entre la Seita et les syndicats sur le plan social

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Accord entre la Seita et les syndicats sur le plan social[reuters.com]
(Crédits : Reuters.com)

NANTES (Reuters) - Le fabricant de cigarettes Seita a annoncé jeudi avoir signé un accord avec ses syndicats sur le plan social annoncé en avril dernier, entérinant la fermeture de sa plus grosse usine française, qui emploie 327 personnes à Carquefou (Loire-Atlantique), et celle de son centre de recherche et développement de Bergerac (Dordogne).

Le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui prévoit ainsi la suppression de 366 postes en France, inclut notamment une indemnité de licenciement d'un mois et demi de salaire par année d'ancienneté, soit sept fois le minimum prévu par la loi.

L'accord a été signé après plus de 67 réunions de négociation, précise le fabricant des célèbres Gauloises et Gitanes, qui ne conservera en France que son usine de Riom (Puy-de-Dôme), qui emploie 224 personnes, et une filiale en Corse.

La Seita dispose par ailleurs toujours d'une plate-forme logistique au Havre (Seine-Maritime) et d'un centre de recherche et développement près d'Orléans (Loiret), qui emploient chacun une centaine de personnes.

Le texte a été signé en dépit d'une grève de la faim qui avait été menée par plusieurs salariés de Carquefou, et alors que le comité d'entreprise de l'usine a réclamé en référé l'annulation du plan social le 16 octobre dernier.

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré, rendra sa décision le 6 novembre.

Les personnels du dernier fabricant français de cigarettes avaient également manifesté le 22 septembre à Paris, après la décision de leur employeur de fermer les accès du site de Carquefou suite à des "exactions incompréhensibles" de salariés qui l'occupaient.

Cinq cadres de l'usine nantaise avaient déjà été retenus en mai par certains salariés, pour réclamer le paiement de leurs "absences non autorisées" lors de réunions d'information syndicales et "l'arrêt des pressions" à leur encontre.

Cette rétention était survenue après l'annonce de la restructuration mondiale du groupe britannique Imperial Tobacco, propriétaire de la Seita, qui a également prévu de fermer son "usine historique" de Nottingham (Royaume-Uni).

Cette restructuration vise à sauvegarder la compétitivité du fabricant de cigarettes, qui se dit confronté à "un important ralentissement de la demande de tabac, à l'accroissement de la pression réglementaire et à l'explosion de la contrebande et de la contrefaçon".

(Guillaume Frouin, édité par Yves Clarisse)

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