Premier décès lié à la fièvre Ebola au Mali

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Premier décès lié à la fièvre Ebola au Mali[reuters.com]
(Crédits : Reuters.com)

BAMAKO (Reuters) - La fillette de deux ans qui était atteinte de la fièvre Ebola au Mali -le premier cas confirmé dans ce pays- est décédée vendredi, et l'OMS a averti qu'elle avait circulé en car avec les symptômes, alors qu'elle était contagieuse, et que bon nombre de voyageurs pouvaient avoir de ce fait été exposés au virus.

Tombée malade le 20 octobre dans la ville de Kayes, dans l'ouest du Mali, alors qu'elle était arrivée depuis peu de Guinée avec sa grand-mère, la fillette avait été admise le lendemain dans un hôpital de la ville.

Le Mali est le sixième pays d'Afrique de l'Ouest à être concerné par cette fièvre hémorragique, qui a déjà fait près de 4.900 morts, pour l'essentiel en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, depuis son apparition au mois de mars en Guinée.

L'OMS a demandé vendredi aux autorités maliennes d'accélérer la mise en place d'une unité d'isolement dans la capitale, Bamako, et de tenir informée l'opinion publique de l'évolution de la situation.

L'OMS avait annoncé quelques heures plus tôt qu'elle allait envoyer une nouvelle équipe de spécialistes au Mali afin d'aider les autorités sanitaires de ce pays où a été confirmé la veille un premier cas de contamination. Une équipe de trois spécialistes se trouve actuellement au Mali afin d'évaluer l'état de préparation sanitaire des autorités locales. Elle sera renforcée par un groupe d'au moins quatre personnes dans les prochains jours, a dit Fadela Chaïb, porte-parole de l'OMS.

"Cette dernière équipe est en train d'être constituée et partira pour le Mali dès que possible", a-t-elle précisé lors d'un point de presse à Genève.

Actuellement 43 personnes, dont 10 membres du personnel soignant, sont en observation au Mali, a déclaré l'OMS. Mais un responsable malien de la santé a déclaré à Reuters sous le sceau de l'anonymat qu'au moins 300 personnes avaient été en contact avec l'enfant malade.

Quelques heures avant l'annonce du premier cas au Mali, jeudi, le sous-directeur général de l'OMS, Keiji Fukuda, avait jugé raisonnablement peu probable le risque de propagation de la fièvre Ebola aux Etats frontaliers des pays d'Afrique de l'Ouest déjà touchés par l'épidémie.

(Adama Diarra; Eric Faye pour le service français)

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