Le Parlement a voté le budget pour 2015

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Le Parlement a voté le budget pour 2015[reuters.com]
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PARIS (Reuters) - Le Parlement français a adopté définitivement jeudi le projet de loi de finances (PLF) pour 2015 qui prévoit notamment de ramener le déficit public de 4,4% du PIB en 2014 à 4,1% l'an prochain.

L'Assemblée nationale, qui a constitutionnellement le dernier mot, a procédé à la lecture définitive de ce PLF pour 2015 après que le Sénat, qui a basculé à droite fin septembre, eut tenté en vain de le modifier profondément.

Le PS, à l'exception des "frondeurs" qui se sont abstenus, et les radicaux de gauche ont voté ce PLF à main levée. Le Front de gauche et l'opposition UMP et UDI (centriste) ont voté contre et les écologistes se sont abstenus.

"Notre politique économique et budgétaire produit peu à peu ses fruits", a déclaré Christian Eckert, le secrétaire d'Etat au Budget, en rappelant que ce vote final marquait la fin d'un "marathon budgétaire" de trois mois.

L'opposition UMP et UDI, estimant que plusieurs dispositions sont contraires à la Constitution, a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel.

La Commission européenne a finalement donné son feu vert provisoire à ce projet de budget après que Paris a annoncé des économies supplémentaires de 3,6 milliards d'euros.

Le projet de budget 2015 prévoit de ramener le déficit public de 4,4% du PIB en 2014 à 4,1% en 2015, un taux de croissance de 1%, 7,7 milliards d'euros d'économies sur les dépenses de l'Etat et 3,7 milliards sur les collectivités territoriales.

Soit un total de 21 milliards d'euros d'économies avec les 9,6 milliards réalisées sur la Sécurité sociale en 2015.

Une baisse de l'impôt pour les ménages modestes avec notamment la suppression de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu est prévue et les députés ont voté une augmentation de quatre centimes du prix du gazole pour les poids lourds au 1er janvier 2015, afin de compenser l'abandon de l'écotaxe.

Des amendements du gouvernement ont été entérinés qui permettent de modifier le montant de la taxe de séjour selon la catégorie des hôtels et qui créent une taxe sur les surfaces de stationnement en Ile-de-France.

(Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

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