Paris reste la ville la plus chère d'Europe pour les hôtels

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(Crédits : © Gonzalo Fuentes / Reuters)

PARIS (Reuters) - Paris restera la ville dont les hôtels sont les plus chers d'Europe en 2015, devant Genève, Zurich et Londres avec un prix moyen par chambre largement supérieur à celui des autres métropoles, selon la dernière étude du cabinet PwC sur le secteur publiée mardi.

Grâce à un taux d'occupation élevé, Paris conservera aussi le revenu par chambre le plus important du Vieux continent.

La capitale française, qui profite de sa très forte attractivité touristique, devrait ainsi voir son taux d'occupation atteindre 80,5% et le prix moyen de ses chambres 257 euros, devant Genève (232 euros), Zurich (193 euros) et Londres (182 euros).

"Paris demeure une des principales destinations touristiques mondiales, avec 29 millions de visiteurs par an dont près de 60% d'étrangers provenant principalement des Etats-Unis, du Royaume Uni et d'Italie, suivie de près par la Chine", relèvent les auteurs de l'étude.

Le revenu par chambre disponible, indicateur de l'activité hôtelière permettant de comparer les performances d'établissements de taille différente, devrait atteindre 206 euros à Paris en 2015, après 203 euros l'an dernier, devant Genève (157 euros) et Londres (153 euros). A l'inverse, Moscou devrait voir ce revenu reculer de 71 à 68 euros, plombé par une chute de son taux d'occupation, de 60,2% à 56,3%.

La crise économique que traverse la Russie pèse lourdement sur la fréquentation de ses hôtels tandis que le conflit en Ukraine freine les flux touristiques à destination de Moscou.

Dans son ensemble, l'activité hôtelière devrait profiter, en Europe, de l'amélioration du climat économique, de la hausse du nombre de touristes étrangers et d'un nombre important d'événements ou de salons professionnels comme le salon Expo 2015 de Milan ou la finale de la Ligue des Champions à Berlin.

Le niveau d'activité de l'hôtellerie européenne reste cependant encore inférieur de 13% à ce qu'il était en 2007, avant le déclenchement de la crise provoquée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers.

(Pascale Denis, édité par Matthias Blamont)