Wall Street finit en baisse pour la quatrième séance de suite

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La cloture des marches americains[reuters.com]
(Crédits : Reuters)

NEW YORK (Reuters) - Wall Street en terminé en légère baisse une séance restée longtemps indécise jeudi, la place américaine accusant un repli pour le quatrième jour de suite dans un contexte d'inquiétudes concernant les possibles conséquences des attaques aériennes lancées par l'Arabie saoudite sur le Yemen.

L'indice Dow Jones a cédé 0,23%, soit 40,31 points, à 17.678,23. Le S&P-500, plus large, a perdu 4,90 points, soit 0,24%, à 2.056,15. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 13,16 points (-0,27%) à 4.863,36.

Depuis le début de la semaine, le S&P 500, indice de référence des gérants de fonds accuse un repli de près de 2,5% et depuis le début de l'année, il est à nouveau passé légèrement dans le rouge.

L'Arabie saoudite, avec ses alliés sunnites de la région du Golfe, a lancé une campagne de frappes aériennes au Yémen pour repousser les Houthis chiites qui voulaient prendre Aden, le grand port du sud du pays où s'est réfugié le président yéménite, Abd-Rabbou Mansour Hadi.

Ces bombardements ont entraîné un bond des cours du pétrole, une détérioration de la situation au Yemen pouvant causer de fortes perturbations dans la chaîne d'approvisionnement mondiale du brut.

Cette envolée du prix de l'or noir n'a pas profité aux grands noms du secteur pétrolier, avec notamment un recul de 0,64% de l'action ExxonMobil et de 0,40% du titre Chevron.

Le secteur technologique a animé la cote avec, d'un côté, un bond de 6,76% d'Accenture après que le géant de conseil et de l'externalisation a relevé sa prévision de croissance de chiffre d'affaires pour la deuxième fois de l'année.

De l'autre côté du spectre, Sandisk a vu son action chuter de 18,45%, accusant la plus forte baisse du S&P 500, le fabricant de mémoires flash ayant revu à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires.

Ce plongeon a pesé sur l'indice regroupant les valeurs liées aux semiconducteurs, qui a cédé 1,39%, accusant lui aussi sa quatrième baisse d'affilée.

D'un point de vue macroéconomique, la journée a été marquée par l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. D'autre part, le secteur des services aux Etats-Unis a connu en mars sa croissance la plus rapide depuis septembre 2014, montre l'étude auprès des directeurs d'achat (PMI) réalisée par l'institut Markit.

(Chuck Mikolajczak, Benoit Van Overstraeten pour le service français)