La Bourse de Tokyo finit en hausse de 0,65%

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La cloture de la bourse de tokyo[reuters.com]
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TOKYO (Reuters) - La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,65% lundi, ayant effacé ses pertes initiales grâce à la baisse des cours du pétrole qui a notamment favorisé le secteur du transport aérien. L'indice Nikkei, en baisse de 0,95% vendredi, a regagné 125,77 points à 19.411,40 et le Topix, plus large, a pris 4,99 points (0,32%) à 1.557,77.

Après ses sommets de 15 ans atteints en début de mois, le Nikkei avait fini vendredi à un plus bas de deux semaines, sous la pression de prises de bénéficeS, et il a encore reculé jusqu'à 19.227 points en début de séance lundi avant de se redresser.

Cette phase de correction est normale avant de repartir à la hausse, estime Hiroyuki Nakai, stratège du Tokai Tokyo Research Center.

"Le Nikkei reste bien orienté à moyen terme. Les perspectives d'amélioration des bénéfices des sociétés japonaises ne sont pas encore intégrées dans les cours", explique-t-il en disant anticiper une croissance de 15 à 20% du bénéfice par action des entreprises nippones lors de l'exercice débutant le 1er avril, à la faveur notamment de la dépréciation du yen et de la baisse des cours du pétrole.

La nouvelle décrue des cours du brut a pesé sur les valeurs pétrolières comme Inpex, en baisse de 2,46%, alors qu'elle a soutenu la compagnie aérienne ANA Holdings (+1,39%)

En vedette, le fabricant de sauce soja Kikkoman s'est adjugé 5,23% à 3.920 yens, avec au passage un record à 3.935 yens, en réaction à un article du journal Nikkei sur ses perspectives de résultats pour l'exercice qui s'achève mardi.

A la baisse, le concepteur de jeux vidéo Gumi a chuté de 9,77% à 1.460 yens après l'annonce vendredi de suppressions d'emplois et de cessions d'actifs. Le groupe, introduit en décembre à la Bourse de Tokyo, avait dit il y a trois semaines prévoir une perte opérationnelle sur son exercice décalé clos le 30 avril.

Le marché n'a guère réagi à l'annonce d'un recul de 3,4%, bien plus fort qu'attendu, de la production industrielle japonaise en février, les investisseurs semblant faire le pari que la demande va repartir avec le début du nouvel exercice fiscal.

(Eric Meijer, Véronique Tison pour le service français)