Michelin négocie sur la compétitivité de ses usines françaises

reuters.com  |   |  304  mots

PARIS (Reuters) - Michelin a engagé des discussions sur la compétitivité de ses usines françaises avec les syndicats de différents sites, rapporte mercredi le journal Les Echos.

Selon le quotidien, un accord pourrait être conclu d'ici à la fin du mois sur le site de Roanne (Loire), qui compte 830 salariés, après la mise en place de groupes de travail en septembre 2014, afin de gagner en flexibilité et de réduire les coûts.

Dans la même logique, des groupes de travail vont être mis en route ce mois-ci sur les sites de La Roche-sur-Yon (Vendée), qui compte 616 salariés, et de Combaude, sur la commune de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) avec 983 salariés, précise le journal.

"Si l'on doit attendre pour connaître les objectifs précis de la direction pour les usines de La Roche-sur-Yon et Combaude, le contenu des négociations de Roanne est clair", écrivent Les Echos.

La direction propose de pérenniser le site roannais avec des investissements de plusieurs dizaines de millions d'euros pour changer les machines et moderniser l'appareil de production en échange d'une révision du temps de travail avec la mise en place d'une organisation en "5×8", afin d'assurer un fonctionnement continu sur les 24 heures d'une journée, y compris le week-end.

La future organisation prévoit également un recours au travail le dimanche plus systématique et plus contraint alors qu'il reposait sur le volontariat jusqu'à présent.

Après une réunion qui s'est tenue mardi, les syndicats doivent désormais présenter le projet aux salariés et se positionner, indique le journal soulignant que les usines françaises de Michelin sont parmi les moins compétitives du groupe.

Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Michelin pour un commentaire.

(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)