Wall Street finit légèrement en baisse

reuters.com  |   |  402  mots

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini sur une note irrégulière vendredi, coincée entre le recul des valeurs financières et la remontée de certains secteurs dits défensifs comme les "utilities", alors que les chiffres de l'emploi meilleurs que prévu n'ont fait que conforter le scénario d'une hausse des taux dans moins de deux semaines.

L'indice Dow Jones a cédé 0,11%, soit 20,82 points, à 19.171,11 mais le S&P-500, plus large, a pris 0,93 point, soit 0,04%, à 2.192,01 et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 4,54 points (+0,09%) à 5.255,65.

La séance précédente avait été caractérisée par une situation inverse, avec un Dow en hausse pour inscrire un nouveau record de clôture tandis que le S&P et, surtout, le Nasdaq, avaient reculé.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a gagné 0,1%, enchaînant sa quatrième hausse hebdomadaire de suite dans le sillage de la victoire inattendue Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre.

En revanche, le S&P 500 a perdu 1,0% cette semaine et le Nasdaq 2,65%, ces deux indices interrompant pour leur part une série de trois gains hebdomadaires de suite.

Après avoir longtemps redouté l'accession de Donald Trump à la Maison blanche, les investisseurs pensent désormais que ce dernier prendra des mesures favorables au marché actions, retenant notamment les promesses d'une hausse des dépenses dans les infrastructures et celles d'une simplification de la réglementation dans le secteur bancaire ou encore celui de la santé.

De ce fait, l'indice S&P 500 du secteur, s'il a accusé la plus forte baisse du jour avec un recul de 0,94%, affiche un gain de plus de 13% depuis la victoire de Donald Trump.

Le secteur est également porté par la perspective de voir les taux d'intérêt de la Réserve fédérale être remontés pour la première fois en un an le 14 décembre, un tour de vis monétaire que nombre d'acteurs de marché considèrent déjà comme acquis.

Les données sur le marché du travail publiées par le département du Travail semblent leur donner raison : les entreprises américaines ont continué de recruter à un rythme soutenu en novembre et le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis plus de neuf ans à 4,6%.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)