Goldman Sachs pourrait déplacer 1.000 salariés de Londres à Francfort

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Goldman sachs pourrait deplacer 1.000 salaries de londres a francfort[reuters.com]
(Crédits : © David Gray / Reuters)

BERLIN (Reuters) - Goldman Sachs envisage de transférer jusqu'à 1.000 de ses salariés de Londres à Francfort en raison des inquiétudes nourries par la banque d'affaires américaine à l'égard de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne, rapporte le Handelsblatt dans son édition à paraître jeudi.

Selon le quotidien allemand, qui cite des sources financières, Goldman Sachs réfléchit à la division par deux de ses effectifs actuels - de 3.000 personnes - à Londres et au déménagement de certaines opérations clef à New York et en Europe continentale, dont au premier chef Francfort.

Les personnes qui seraient concernées par un transfert vers le capitale financière allemande sont des courtiers ainsi que des cadres chargés de la réglementation et de la mise en conformité aux règles.

Les salariés actifs dans les opérations administratives iraient à Varsovie tandis que les banquiers d'affaires conseillant des entreprises françaises et espagnoles pourraient être mutés dans les pays concernés.

Plus tôt dans la journée, UBS a déclaré qu'un cinquième de ses 5.000 salariés basés à Londres étaient susceptibles d'être affectés par le "Brexit".

De son côté, HSBC a dit qu'elle déplacerait à Paris du personnel à la source de 20% environ de son revenu de trading en Grande-Bretagne, soit environ 1.000 personnes.

Une autre banque britannique, Lloyds Banking Group envisage de mettre sur pied une filiale en Allemagne à la suite de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne, a dit une source.

Le Royaume-Uni quittera le marché unique européen en même temps que l'Union européenne, a déclaré mardi la Première ministre britannique Theresa May, mettant fin aux spéculations selon lesquelles Londres chercherait à obtenir un Brexit en douceur.

Cette annonce faite par Theresa May signifie que les banques britanniques ne bénéficieront plus du passeport européen et que les échanges seront plus coûteux, a déclaré un diplomate français.

(Emma Thomasson, Benoit Van Overstraeten pour le service français)