La droite italienne en bonne position pour le 2nd tour des municipales

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(Crédits : Reuters)

ROME (Reuters) - Plus de cent villes italiennes choisissent leur maire dimanche, à l'occasion du second tour d'élections municipales partielles susceptibles de voir une percée des candidats de centre-droit à l'approche des législatives prévues d'ici mai 2018.

Environ 4,3 millions d'Italiens sont appelés aux urnes.

Lors du premier tour du 11 juin dernier, la coalition formée par la Ligue du Nord (anti-immigration) et Forza Italia (centre-droit), le parti de Silvio Berlusconi, a enregistré des scores encourageants, arrivant première dans 13 des 22 capitales de provinces en jeu au second tour.

De retour sur le devant de la scène, l'ancien Président du Conseil italien Silvio Berlusconi prédit la victoire de son parti dimanche.

Les candidats de centre-gauche, soutenus par le Parti démocrate du président du Conseil Paolo Gentiloni, sont en ballottage favorable dans six villes principales, tandis que des candidats indépendants paraissent en bonne position dans les trois dernières villes importantes.

Le mouvement 5 Etoiles (M5S), anti-système, ne s'est hissé au second tour que dans une des grandes villes du scrutin mais reste le parti politique le plus populaire à l'échelle nationale, selon de nombreux sondages d'opinion.

Ces élections municipales représentent le dernier test électoral avant l'échéance des élections législatives, qui a été fixée à mai 2018.

La coalition soutenant le gouvernement de Paolo Gentiloni reste toutefois fragile, et les observateurs n'excluent pas un retour aux urnes dès l'automne.

Le scrutin ne donnera cependant qu'une vague idée des rapports de force, en raison de la spécificité des enjeux locaux.

Le scrutin sera suivi avec une attention particulière dans la ville de Gênes, un bastion de gauche qui pourrait passer à droite pour la première fois en 50 ans. Le candidat de la Ligue du Nord y est arrivé premier le 11 juin dernier.

La droite est également en position favorable à Vérone et Padoue, dans le nord, ainsi qu'à L'Aquila, dans les Abruzzes (centre).

A Parme, l'ex-maire du M5S Federico Pizzarotti, élu en 2012, affrontera en tant qu'indépendant le candidat de centre-gauche, après une brouille avec la direction de parti fondé par Beppe Grillo.

Les premiers sondages de sortie des urnes seront publiés dès la fermeture des bureaux de votes dans les grandes villes à 11h00 (21h00 GMT). Les premières projections sur la base du dépouillement seront diffusées 45 minutes plus tard.

(Gavin Jones, Julie Carriat pour le service français)