Les Bourses européennes terminent dans le vert, sauf Londres

reuters.com  |   |  351  mots
La cloture des bourses europeennes [reuters.com]
(Crédits : Reuters)

PARIS (Reuters) - A l'exception de Londres, pénalisée par les valeurs minières, les principales places financières européennes ont clôturé lundi dans le vert, ignorant l'effondrement de la Bourse d'Athènes après cinq semaines de fermeture.

La Bourse d'Athènes, qui était fermée depuis le 29 juin, a chuté de 16,3% avec un recul de près de 30% pour l'indice des valeurs bancaires.

A Paris, le CAC 40 a gagné 0,75% (37,91 points) à 5.120,52 points et à Francfort, le Dax a avancé de 1,19%. A Londres, le FTSE a terminé en baisse de 0,11%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a progressé de 0,64% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,96%.

"De nombreux investisseurs étrangers ont cessé d'accorder trop d'attention à la Grèce. Les mesures prises par la Banque centrale européenne (BCE) contribuent à limiter les retombées négatives de la Grèce", estime Andreas Clenow, de ACIES Asset Management.

Les marchés européens ont préféré réagir à une série de bons résultats d'entreprises, comme Heineken dont l'action a bondi de 5,56%.

Selon des données Thomson Reuters StarMine, 55% des sociétés de l'indice européen STOXX 600 ayant déjà publié leurs résultats ont livré des chiffres conformes ou supérieurs aux attentes des analystes.

Les marchés des matières premières ont creusé leurs pertes après l'annonce d'une forte contraction de l'activité manufacturière en juillet en Chine qui entretient l'inquiétude sur la croissance de la deuxième économie du monde.

Le Brent de mer du Nord a perdu plus de deux dollars, s'approchant des 50 dollars le baril, son cours le plus faible depuis plus de six mois, le contrat échéance trois mois sur le cuivre a touché un nouveau creux de six ans à Londres en matinée et l'or se traite autour de 1.090 dollars l'once, en baisse de 0,44%.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street évolue en légère baisse après la publication d'une série d'indicateurs mitigés sur le dynamisme de l'économie américaine.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)