SAN FRANCISCO (Reuters) - Une femme qui accusait un chauffeur d'Uber de l'avoir violée en décembre dernier à New Delhi, la capitale indienne, a décidé de renoncer à ses poursuites contre la société de transport américaine, a-t-on appris mardi de source judicaire.
Elle avait porté plainte devant la justice fédérale américaine en janvier dernier.
Arrêté, le chauffeur mis en cause a été présenté à un juge indien en décembre. Le directeur général d'Uber, Travis Kalanick, avait alors dénoncé un crime "horrible" et promis d'aider la justice à punir le coupable.
Toutefois, Uber avait souligné que la plaignante avait commis une erreur en s'attaquant à la société américaine car le suspect indien avait un contrat avec Uber B.V., compagnie basée aux Pays-Bas qui n'a aucune activité aux Etats-Unis.
On ignore quels sont les éléments qui ont conduit la jeune femme, âgée de 26 ans au moment des faits, à retirer sa plainte.
(Dan Levine, Guy Kerivel pour le service français)